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2020
Initiation à la recherche Notion : Le mythe - Compte-rendu de l'ouvrage Aspects du mythe de Mircea Eliade. - Compte-rendu du cours Mémoire, Histoire et oubli.
Trictrac, 2016
The parallel between the history of real medicine and the one of real literature embraces the linking point of the two fundamental fields, existing in both directions, by the relation they establish with humankind’s historical evolution. The first level we are considering in the analysis of the novel – case study – for the narrative forms at the intersection of the two kinds of reality where knowledge is constructed from the identification of the diseases that touch the human being and their relationship with the myth in which the individual is included. Eliade’s novel becomes a way of finding an explanation for this intersection between myth, narcotics and dream.
Transilvania, n° 1, 2009
Les formes et les fonctions du fantastique chez Mircea Eliade Forms and functions of the fantastic at Mircea Eliade Based on several critical ideas, our study represents mainly an essay on the Romanian philosopher and writer Mircea Eliade and his fantastic prose. The sources of the Fantastic, its basic forms of existence, the ways to enter the unreal field and the description of the unreal world determine the two basic functions of Mircea Eliade's Fantastic: the literary function and the social one. They highlight the modernity of Eliade's fantastic prose which is, on a whole, a pleading for the contemporaries' right of dreaming in a world where the Profane replace the sacred values.
The Anthropological View of Mircea Eliade. The Redemption by Means of Performance Mircea Eliade gave new connotations to the word performance'. Seen from the soteriological, archetypal aspect, this term could establish a connection between the modern society and divinity. In the end, a solution to redeem the aboriginal harmony by means of game, in an archetypal, sacred way. A recovery, revival of the modern society by means of an anamnetic memory outbreak and the reconnection with divinity.
Revue Esprit Critique de sciences sociales N. 29, 2019
À partir de l’analyse de cet ouvrage, João De Athayde, anthropologue, nous livre ici une réflexion sur l’œuvre de Jean Molino et la tripartition sémiologique, abordant tout à la fois musique, littérature, anthropologie, sémiologie, philosophie, linguistique, épistémologie, etc. pour analyser les formes symboliques.
Essai sur l'oeuvre littéraire de Mircea Eliade Cet essai s'attache à restituer le contenu ésotérique qui sous-tend l'oeuvre littéraire de Mircea Eliade (1907 Bucarest - 1986 Chicago). Il aborde en profondeur l'attraction de la pensée de René Guénon sur l'historien et écrivain roumain. Influence que l'on retrouve aussi chez Jean Paulhan, René Daumal, André Breton, Antonin Artaud... Il décrypte les diverses faces volontairement camouflées de sa pensée, notamment cette fameuse question quant à son appartenance au mouvement nationaliste antisémite « La Garde de fer », les dérives auxquelles ce dernier l'entraîna durant les années 30 et de déni, ensuite. ISBN : 978-2-86818-070-4 EAN : 9782868180704
2017
Après des centaines d’ouvrages et des milliers d’articles ou d’études qui lui ont été consacrés, est-il encore possible de découvrir un Eliade secret, hermétique,ésotérique ? Question rhétorique, bien sûr, puisque le titre de ce livre n’a pas pris la peine d’atténuer une telleaffirmation par l’emploi d’une forme affirmative interrogative ! Ce qui sera développé dans cet ouvrage permettra ainsi une compréhension plus nuancée que si le titre avait été plus strictement orienté. De toute évidence,bien d’autres intitulés auraient pu convenir, notamment Mircea Eliade et l’ésotérisme . Ou, peut-être, plus proche de ma démarche, Mircea Eliade et René Guénon . Finalement, Eliade, l’ésotérique s’est imposé, d’autant que l’alliance de ce nom et de ce qualificatif sonnant à merveille ouvre des horizons.
Dominées par le positivisme, qui ne prend en compte que les faits attestés par les documents, les sciences historiques tendent à se diversifier depuis plusieurs décennies. Dans cette recherche de la connaissance de notre passé, nous assistons aujourd'hui au croisement des disciplines. L'histoire, stricto sensu, s'enrichit des données offertes par l'archéologie (et notamment la nouvelle archéologie prônée par Lewis Binford au début des années 1960), la psychologie, la géographie (c'est la géohistoire chère à Fernand Braudel) ainsi que toutes les sciences dites "exactes" (comme la biohistoire, association entre l'histoire et la biologie) permettant de la sorte d'élargir nos perspectives de compréhension des sociétés passées.
2012
volume 3 consacré à la relecture de l'œuvre par les écrivains mêmes. Paru chez KiméSe relire, c'est reprendre une oeuvre ancienne, publiée, intervenir dans ses marges (en préface, ou en notes), la recomposer (en OEuvre complète ou en anthologie). C'est ériger, souvent, son propre tombeau, se réviser voire se renier, que le relecteur mette ses mots dans ses mots ou qu'il use de la colle et des ciseaux. Mais se relire par l'image est-ce encore se relire ? L'altérité de soi à soi est autrement radicale, quand le relecteur passe à l'image, dans le livre, sur la scène ou à l'écran. Le volume 1 envisageait la relecture depuis le XVIII e siècle, le second se concentrait sur le XX e siècle. Ce volume en revient au XIX e siècle parce que l'image se fait omniprésente, obligeant les écrivains à se relire autrement, non seulement dans l'espace clos du cabinet de travail mais aussi dans le contexte de l'espace public d'une culture de masse visuelle...
"Southern Semiotique Review", issue 5 (1). 2015, http://www.southernsemioticreview.net/, 2015
Résumé Le théâtre d'Eugène Ionesco fait l'objet d'un paradoxe: son «avant-gardisme» spectaculaire se nourrit d'une vision essentiellement classique. Plus précisément, Ionesco envisage des «archétypes oubliés», et cherche à les «renouveler» sous l'aspect de l' expression dramatique, tel qu'il dit lui-même. Son «antithéâtre» pousse ainsi à l'extrême le ressort expressif du genre. Ionesco ne s'essaye plus à un théâtre d'événements, ni à l'intrigue bien faite à la manière d'Ibsen et du drame realiste du XIX-ième siècle; tout au contraire, il tente l'expérience d'un théâtre voulu «abstrait», «nonfiguratif», dépourvu du référent extra-théâtral circonscrit par l'imitation vraisemblable (mimesis) que recommande Aristote; quelquefois, un théâtre d'énergie pure, préconceptuelle − sonore ou kinésique −, comme dans ses «anti-pièces» (La Cantatrice chauve, La Leçon). Les nouvelles dites «fantastiques» de Mircea Eliade avancent également, d'une manière plus ou moins implicite, une certaine poétique du théâtre. Celle-ci repose essentiellement sur l'aptitude sotériologique de l'art. La figure exemplaire en est le Poète orphique. Chez Mircea Eliade, la thèse bien connue du «sacré camouflé dans le profane», épouse le principe-clé d'un «nouveau» théâtre. À son avis, le vrai théâtre croise l'ancien rituel, et le drame revient ainsi au dromenon; c'est-à-dire, à l'ancienne (re)présentation rituelle, de la tradition des cultes de mystères, censés révéler les grands mythes fondateurs et ce qu'ils disent de la destinée humaine. Notre travail porte donc sur la remise en question du mécanisme théâtral de souche aristotélicienne, que tente à la fois Mircea Eliade et Eugène Ionesco, chacun à sa façon. On envisage principalement les aspects suivants: a) tout d'abord, la poétique théâtrale dont quelques nouvelles de Mircea Eliade sont à même de rendre compte: Nouăsprezece trandafiri [Dix-neuf roses], În curte la Dionis [Dans la cour de Dionis], Incognito la Buchenwald [Incognito à Buchenwald], Uniforme de general [Uniformes de général] ; b) deuxièmement, l'imaginaire de Ionesco vu par Eliade; la dissolution du «théâtre de l'absurde» (tel que le désignait Martin Esslin) dans un théâtre plutôt mythique, voire mystique (selon Marguerite Jean-Blain), «théâtre des origines» à la manière d' Antonin Artaud et des «archétypes oubliés», comme disait Ionesco; c) en troisième lieu, la dissolution chez Ionesco, d'une dichotomie essentielle de l'esthétique classique: tragique vs. comique; d'où la tragi-comédie sur laquelle repose symptomatiquement son antithéâtre; d) enfin, l'(anti)théâtre d' Eugène Ionesco − ou tel qu'il dit, son «théâtre abstrait» − en tant que mise à l'oeuvre et mise à l' épreuve d'une certaine poétique du «nonfiguratif», dont se réclame le dramaturge. Mots-clés: poétique, théâtre, absurde, abstrait, nonfiguratif, mimesis, rituel, archétype, Aristote, Artaud, Pirandello, Ionesco, Eliade.
CETTE ÉTUDE SE PROPOSE d'analyser l'interprétation de Mircea Eliade sur un sujet particulier-car il touchait au passé de sa patrie-, à savoir son analyse de Zalmoxis (1970). Mon intention n'est pas d'aborder le dossier sur le silence d'Eliade, très actuel en Occident mais dérangeant en Roumanie ; en revanche, je voudrais insister sur le lien entre sa vie, ses convictions idéologiques et son oeuvre : matière à réfléchir sur la mythologie personnelle, qu'on rencontre dans tous ses écrits 1. Qui est Zalmoxis ? Pour Zalmoxis, dieu des Gètes, le texte d'Hérodote (IV, 94-96) constitue le point de départ d'une tradition littéraire multiforme. Il n'y a aucune source archéologique, iconographique ou épigraphique à son sujet ; seule la dimension littéraire reste à analyser, fruit d'innombrables interprétations successives. Esclave et disciple barbare de Pythagore, civilisateur des Gètes, Zalmoxis reste un exemple de « sagesse barbare » et une des figures de l'altérité par lesquelles les intellectuels grecs pensaient leur propre culture 2. Mais c'est également un moyen privilégié d'analyser le regard et le jugement portés par toute une science occidentale sur un peuple barbare et marginal, et par l'in-1 Je développe ici une partie de ma thèse Enjeux et controverses autour du mythe de Zalmoxis (EHESS, 2005). Voir maintenant M. ELIADE, Jurnalul portughez ¿i alte scrieri [Le journal portugais et d'autres écrits], I-II, Bucarest, 2006. On y retrouve son extrême mégalomanie, la gestation de ses futurs livres, et son engagement dans le mouvement d'extrême droite roumain. 2 F. HARTOG, Le miroir d'Hérodote. Essai sur la représentation de l'autre, Paris, 2001 3 , p. 164-198 [= 1980] (" Salmoxis : le Pythagore des Gètes ").
Cahiers ERTA, 2013
La Fin des Temps. Temps et salut dans les fi ctions de Mircea Eliade et Michel Tournier V ue sous l'aspect de l'authenti cité primordiale, dans la perspecti ve de Mircea Eliade et Michel Tournier, l'existence dans le temps historique est prati quement une inexistence ontologique, dans ce sens que le vécu historique manque de sens authenti que, plénier, toute référencialité au monde métaphysique étant supprimée. Le Temps n'est que la conséquence tragique de la chute de l'homme, un paramètre qui modalise d'une certaine manière le mode d'être propre à la déchéance. Les événements manquant de repères transcendantaux s'horizontalisent, condamnant l'homme à une existence muti lée, car ontologiquement incomplète. L'idée de la chute en tant qu'accès aux vérités incomplètes ou défi niti vement cachées aux hommes se retrouve dans la prose des deux écrivains visés par notre démarche. Ils puisent leur inspirati on dans plusieurs sources : les traditi ons hindoue et judéo-chréti enne et la gnoséologie. En ce qui concerne l'existence humaine historique, comprise en tant que déchéance, chez Eliade, il se produit une contaminati on mythique d'éléments issus des trois traditi ons. Dans les fi cti ons de Mircea Eliade, nous retrouvons des symboles et archétypes brought to you by COR w metadata, citation and similar papers at core.ac.uk provided by Portal Czasopism Naukowych (E-Journa
Études helléniques / Hellenic Studies, 1998
L'Odyssée ou Le Retour d'Ulysse, un traité d'économie politique, 2019
Le PDF contient la préface de Marcel Hénaff - publiée ici avec l'autorisation des ses ayants droit, que je remercie vivement - à mon ouvrage "L'Odyssée ou Le Retour d'Ulysse" et à titre d'illustration de ses contenus, un extrait de l'ouvrage, le chapitre 11, analyse du chant 14, chant de la rencontre entre Ulysse, déguisé en mendiant par la déesse Athéna, et le serviteur chargé du soin d'un élevage de cochons, Eumée. La subtilité de l'échange entre le maître et son serviteur n'a guère à envier à celle de l'échange entre Mathilde et Julien dans une bibliothèque, dans le roman de Stendhal, "Le Rouge et le Noir". Je dois encore préciser que l'on ne comprendra bien mon analyse du chant 14 que si l'on sait qu'elle est insérée dans ce que j'appelle le récit du "Retour d'Ulysse", dont la "Télémachie" était absente. Dans l'Odyssée primitive, improvisée, selon mon hypothèse, au moment du retour de Pisistrate en Attique (ou Athika = Ithaka) (-546), Olutteus / Odusseus n'avait pas de fils. "Nous voulons bien de toi", ont fait dire à Pisistrate des citoyens d'Athènes, par l'intermédiaire de l'aède qui avait composé l'Iliade (ou son fils), mais nous ne voulons pas de toi comme roi ; nous ne voulons pas de roi.
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants-droit ou ayants-cause, est illicite » (alinéa 1 er de l'article 40).
Le but est d’expliquer comment l’Iliade est composée, avec quels épisodes successifs, et quels sont les ressorts de l’intrigue – car, curieusement, il s’agit vraiment d’une intrigue « à ressort ». C’est donc une analyse du « récit de l’Iliade », qui se réfère au texte grec, au moyen de notes en bas de page. Il n’est pas nécessaire de lire le grec ancien pour comprendre l’exposé. Je vais essayer de montrer pourquoi ce long poème mérite son extraordinaire réputation.
Flavio Mitridate mediatore fra culture nel contesto dell'ebraismo siciliano del XV secolo. Atti del convegno internazionale di studi, Caltabellotta, 30 giugno-1 luglio 2008, a cura di Mauro Perani e Giacomo corazzol, Palermo, 2012, p. 27-46, 2012
In this paper concerning the mostly unedited Latin annotations made by the humanist Flavius Mithridate on the Qur'anic text during the years 1480-1489, I have tried to get further (see my preceeding research in the al-Qantara article) and to present a more substantial essay on the methods chossen by Guilelmo Raimondo Moncada, alias FLavius Mithridates, when he was working on the Qur'an (anthology of the ms. Urb. 1384, but above all manuscrit Vat. Ebr. 357). Not every problem is solved, but we can see how he prepared his Latin marginal and linear notes on the Arabic text of the Qur'an Vat. Ebr. 357 (written in Hebrew characters), and how this work goes far beyong a simple linguistic approach. There is a loat of translation of the tafsîr. I include hypotheses on the versions perhaps used by Moncada to facilitate his work (Latin Qur'ans) and other philological problems raised by this still unedited work.
Idées économiques et sociales, 2009
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Nouvelles de l'estampe, 2010
Un catalogue raisonné de graveur a des buts précis : recenser l'ensemble des oeuvres de l'artiste, les classer chronologiquement, établir le nombre et la succession des états de chaque gravure, énumérer ses formes de tirage et d'édition, chiffrer le nombre de leurs exemplaires, recenser les copies trompeuses et donner les moyens de les discerner. Sa rédaction implique un travail considérable de recherche d'archives, de comparaison visuelle, de mesure, de bibliographie. Un tel outil est nécessaire aux collectionneurs, aux marchands, aux experts pour leurs estimations. Ils peuvent rendre grâces à Jeffrey Michael Villet pour ses patientes recherches sur cet artiste français pour lequel il s'est passionné et pour l'attention qu'il porte à corriger son oeuvre par les modifications et les additions qui caractérisent cette troisième édition. Nous n'avons contribué pour notre part qu'à la correction des citations françaises et à quelques précisions topographiques. 2 S'il est nécessaire, un catalogue raisonné n'est pas suffisant pour l'historien d'art. Il y manque encore bien des éléments pour l'analyse de l'oeuvre et pour sa situation dans le contexte artistique et historique. Quand on trouve un titre comme Ruines, Dans un parc, Remparts ou Intérieur d'église, on aimerait localiser les vues en question. Les voyages d'un artiste font partie de sa vie et lui fournissent une partie de ses sujets. On sait par Marionneau que Lalanne a visité l'Espagne, la Suisse, l'Angleterre, les Pays-Bas, c'est-àdire la Belgique et la Hollande. En France, il a vu les Pyrénées,
Oedipe.org, 2018
Un anthropologue en déroute…[1] ? C'est un peu le souvenir que j'avais conservé des premiers chapitres du précédent livre de Samuel Lézé consacré à la psychanalyse, « L'autorité des psychanalystes » publié aux PUF en 2010. L'ouvrage s'avançait progressivement au coeur de la « matière » psychanalytique pour en proposer une analyse sociologique mais l'auteur avait eu bien du mal à garder son cap :« quel est votre désir ? » lui répondait les psychanalystes attentifs à celui qui pourrait bien avoir une demande d'analyse cachée alors qu'ils avaient été dûment prévenus de l'objet de sa recherche… On se souvient du délicieux petit livre plein de malice de Nigel Barley, cet anthropologue anglais racontant son arrivée chez les Dowayos au Cameroun et s'apercevant qu'il était au moins aussi étudié, et au moins aussi bien, par ceux qu'il rencontrait qu'il ne les étudiait lui-même… Samuel Lézé racontait dans ce premier ouvrage, non sans acuité ni humour, l'extrême difficulté devant laquelle il s'était trouvé en voulant faire un travail qui prendrait « la psychanalyse » et son succès, en y incluant « les psychanalystes », comme objet sociologique. Dérobades, interprétations sauvages, refus de participer, acceptations coupables, impossibilité de penser qu'un travail puisse être mené avec les outils objectivants de la sociologie sur cette pratique de la subjectivité, etc. lui avaient été opposés. Mais il avait tenu bon et avait fait preuve d'une grande ténacité pour se maintenir à la tâche et produire au final un ouvrage remarqué au long duquel l'histoire de l'implantation du mouvement psychanalytique dans le « marché du mental »[2] se dégageait progressivement. L'autorité culturelle du freudisme s'en était trouvée dépliée et l'on avait retenu comment les psychanalystes étaient parvenus à développer un processus de reconnaissance par les marges[3], dans lequel « attirés au centre en tant que marginaux », ils avaient imposé que soit valorisées la singularité et l'irréductibilité de la psychanalyse en tant qu'expérience incommensurable[4]. Avec ce nouveau texte sur la psychanalyse, sur ces « Freud Wars » qui envahissent les revues spécialisées et les médias généralistes à intervalles plus ou moins réguliers, Samuel Lézé fait un pas de plus sur le chemin qu'il trace : il aborde cette fois comme objet de recherche les polémiques autour de la figure de Freud qui ont tellement agité, autant qu'elles l'ont construite, l'image ou plutôt l'icône de Freud, et par contiguïté, la psychanalyse toute entière. Il démontre progressivement que la psychanalyse ne s'effondre pas, bien au contraire, sous les coups qui lui sont portés. L'auteur redouble du même effort conceptuel qui l'avait guidé précédemment, s'efforçant d'éviter de prendre position dans la polémique elle-même pour en comprendre la valeur et le mouvement profond à partir de la nature des arguments échangés sans pour autant jamais la surplomber. A partir d'un corpus considérable de livres et d'articles
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