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2025, Le pendentif gravé de Mané-Kerioned, Plouharnel, Morbihan – indices supplémentaires du principe pré-scientifique« sur la terre, comme au ciel » il y a 7000 ans
En 1913, Zacharie Le Rouzic publia une amulette gravée, accompagnée d'une brève description et d'une illustration. L'objet avait été trouvé en 1892 à proximité des trois dolmens de Mané Kerioned (Plouharnel, Carnac, Morbihan). Compte tenu des progrès réalisés depuis environ 25 ans dans l'identification et l'interprétation des gravures néolithiques dans le Morbihan, une nouvelle évaluation de ce petit objet est proposée ici, en tenant également compte des cupulettes qui s'y trouvent. La forme et l´ensemble des gravures de la petite plaque en schiste, qui pourrait peut-être considérée comme une amulette, présentent des correspondances avec le corpus des gravures et des arrangements récurrents de cupules rencontrés en Bretagne entre la fin du Mésolithique et le Néolithique moyen. Le programme du planétarium "Stellarium" permet d'illustrer facilement l'éventail des résultats. Les conclusions présentées sont une évidence supplémentaire que les superstructures intellectuelles en général et les contextes cartographiques astronomiques en particulier ont peut-être été reléguées un peu trop precipité par certains représentants de l'archéologie préhistorique en Europe dans le domaine de l'inexplorable. Cela peut paraître étonnant au vu de l'importance culturelle incontestable des symboles astraux évidents, du proche Orient pré-métallique (entre autres aussi des constellations de cupulettes sur des sceaux cylindriques) jusqu'en Asie de l'Est.
"Sperm-whale and crosier" . The outlines of two recurring motifs within the spectrum of neolithic engravings in Brittanny are compared to the most conspicuous asterisms flanking the northern celestial pole (NCP) in ca. 4600 B.C. Enhanced translation in French of the published article "Pottwal and Krummstab", in: Nuncius Hamburgensis - Beiträge zur Geschichte der Naturwissenschaften, Vol. 51, 2020, 56 -95. This article forms the basis for a more extensive monographic publicaton on the subject.
This short note introduces a hitherto unmentioned - possibly neolithic - engraving on an isolated rock near Beuzec-Cap-Sizun, Finistère, France. The closest parallels for this engraving of a "sperm-whale" are extant in the Morbihan region of Brittany and from the Dolmen de Soto in Southern Spain. A preliminary publication in the present form is due to ancient concepts of territorialism, which are still very much alive in modern-day archaeology.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Il est plus ou moins acquis depuis les travaux de P. Du Chatellier qu'il existe une forme d'art à l'âge du Bronze ancien en Bretagne dont les représentations se limiteraient à quelques dalles ornées de cupules et autres motifs simples, opinion défendue par J. Briard mais combattue par C. Burgess. Afin d'y voir plus clair, nous avons repris cette question sans a priori en nous limitant géographiquement à la Bretagne. En premier lieu, nous avons réuni le corpus des dalles ornées découvertes en contexte campaniforme ou Bronze et avons intégré celles issues de contextes probables et possibles. La moisson est plutôt maigre puisque ce sont seulement douze sépultures et un habitat qui ont livré des dalles en contexte certain du Campaniforme ou de l'âge du Bronze ancien, auxquels s'ajoutent onze cas plus incertains. Ces dalles ornées (à cupules ou à représentations figuratives) sont toutes en situation de réemploi selon des modalités variées. Les surfaces gravées sont généralement tournées vers l'extérieur mais aussi cachées vers l'intérieur des sépultures. Ces pierres décorées peuvent être réutilisées telles quelles, cassées ou réaménagées. En second lieu, la confrontation avec le corpus des dalles à cupules des sépultures néolithiques ne permet pas de dégager des types ou des agencements de cupules propres à l'âge du Bronze. On peut donc difficilement soutenir l'idée d'un développement de l'art des cupules à cette période en Bretagne ; ce qu'infirme d'ailleurs le nombre écrasant de dalles à cupules en contexte néolithique. Une large part de ces pierres ornées réutilisées dans les sépultures de l'âge du Bronze pourrait bien provenir d'affleurement à cupules ou de monuments néolithiques, comme l'attestent par ailleurs le réemploi de certaines représentations clairement néolithiques (figures anthropomorphes, haches emmanchées). Cependant, un lot de quatre dalles à cupules se distingue par leur perforation, inédite dans l'art mégalithique néolithique, et des figurations de cupules et de formes géométriques reliées entre elles, alors que les signes gravés néolithiques sont généralement placés côte à côte. Les auteurs proposent d'attribuer ce petit ensemble à l'âge du Bronze ancien, voire au Néolithique final. À cela s'ajoutent six petites dalles à cupules, découvertes sur l'habitat de Beg ar Loued comme dans le tumulus de Cruguel ; leur support modeste paraît être une originalité de l'âge du Bronze.
Lanester-draft, 2022
Freiburger Institut für Paläowissenschaften "Rares sont les hypotheses archéologiques qui ont pu devenir des certitudes; trop nombreuses, par contre, celles qui, passant à l´état de dogmes, constituent de sérieux obstacles au progress."
2015
Dans la moitie nord de la France, perles et pendeloques en variscite et turquoise sont le plus souvent inventoriees en milieu funeraire, et ne participent pas des depositions dans le paysage, enterrees ou immergees, a l’image des lames polies en jade. Ces contextes sepulcraux sont majoritairement dates des Ve et IVe millenaires, et se divisent entre tombes individuelles, en fosse ou en ciste sous tumulation, et tombes collectives a couloir sous cairn. Quelques allees sepulcrales et hypogees, et diverses reoccupations des tombes monumentales au Campaniforme, temoignent d’un regain d’interet pour le mineral en question vers la fin du IVe et au milieu du IIIe millenaire. La dispersion des objets au sein des plus vastes tombeaux carnaceens, ou en peripherie de l’espace funeraire, ne permet pas d’affirmer qu’ils etaient portes par le corps du defunt. On discutera plutot de pratiques de deposition et d’une mise en scene ostentatoire. Par ailleurs, aucune analyse technique serieuse n’a ete...
La parure en callaïs du Néolithique européen. Dir. : Guirec Querré, Serge Cassen et Emmanuelle Vigier, 2019
Dans la moitié nord de la France, perles et pendeloques en variscite et turquoise sont le plus souvent inventoriées en milieu funéraire, et ne participent pas des dépositions dans le paysage, enterrées ou immergées, à l’image des lames polies en jade. Ces contextes sépulcraux sont majoritairement datés des Ve et IVe millénaires, et se divisent entre tombes individuelles, en fosse ou en ciste sous tumulation, et tombes collectives à couloir sous cairn. Quelques allées sépulcrales et hypogées, et diverses réoccupations des tombes monumentales au Campaniforme, témoignent d’un regain d’intérêt pour le minéral en question vers la fin du IVe et au milieu du IIIe millénaire. La dispersion des objets au sein des plus vastes tombeaux carnacéens, ou en périphérie de l’espace funéraire, ne permet pas d’affirmer qu’ils étaient portés par le corps du défunt. On discutera plutôt de pratiques de déposition et d’une mise en scène ostentatoire. Par ailleurs, aucune analyse technique sérieuse n’a été récemment menée sur ces objets (taille, perçage, polissage), et la synthèse en restera par conséquent à un inventaire des contextes archéologiques et à un descriptif simple des catégories morphologiques, en signalant seulement quelques détails marquant l’usure d’une suspension ou la reprise d’un objet plus ancien. Une attention particulière se portera sur un modèle de pendeloque, imitant parfois la canine atrophiée du cerf, qui renvoie à des ensembles connus au nord de l’Espagne en contexte Cardial ou Épicardial. In the northern area of France, beads and pendants made from variscite or turquoise are found only within funeral grounds. They are not part of buried or underwater deposits, as happens with jade axe blades. These monumental contexts date from the fifth and the fourth millennium B.C., and are divided between individual graves under mounds and passage tombs under stone cairns, containing the remains of multiple buried individuals –as suggested by those monuments where the soil acidity allowed archaeological observations. Some gallery graves and hypogea, and also the Bell Beaker reuse of monumental tombs, suggest and renewed interest for this mineral between the end of the fourth and the middle of the third millennium. The dispersion of these objects within the largest Carnacean tombs, or in the periphery of the funerary space, does not categorically confirm if they were worn by the corpses. We will rather discuss the deposition practices and the ostentatious mise-en-scène. There has not been, as yet, any serious technical analysis of these artefacts (carving, piercing and polishing), and this synthesis will remain a simple description of their morphology, with particular attention to the wear and aging of an artefact or the repeating of an older artefact. Finally, attention must be given to pendants, sometimes imitating the shape of the canine tooth of a deer. These artefacts are well known in the northern region of Spain, from the Cardial and Epicardial.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
La dalle gravée de Saint-Bélec a été mise au jour par P. du Chatellier en 1900 dans un tumulus de l'âge du Bronze ancien à Leuhan, Finistère. Presque tombée dans l'oubli pendant un siècle, cette dalle ornée a été récemment redécouverte dans les caves du Musée d'Archéologie nationale et a pu faire l'objet de plusieurs scans 3D. Cet article présente les résultats de l'analyse morphologique, technologique et chronologique des gravures, qui s'organisent en une composition relativement homogène. L'absence de toute météorisation des gravures suggère que la dalle a été enfouie peu de temps après leur réalisation. La présence de motifs répétés de formes circulaires, quadrangulaires et de cupules, joints par des lignes donne l'allure d'un tracé cartographique à cette composition. Des comparaisons menées avec d'autres représentations similaires tirées de la préhistoire en Europe et ailleurs dans le monde montrent qu'elles sont généralement comprises comme des cartes topographiques en plan, ce que tendent à confirmer les données ethnographiques. Un examen de la surface gravée montre que la topographie de la dalle a été volontairement modifiée pour, semble-t-il, représenter le relief environnant, tandis que plusieurs lignes paraissent figurer le réseau hydrographique. Cette hypothèse est testée et validée par plusieurs analyses statistiques de formes et de réseaux. Plusieurs motifs gravés évoquent diverses structures de l'âge du Bronze ancien (enceinte, système parcellaire tumulus, route). Enfin, la cartographie vraisemblable d'un tel territoire est mise en perspective avec le contexte socio-historique des tumulus armoricains, qui témoigne d'une forte hiérarchisation sociale et d'un contrôle sans doute étroit de l'économie.
Bulletin de la Société préhistorique française, 2010
En août 2007, des vacanciers découvrent deux couples de lames de haches polies plantées dans une vase argileuse sur l'estran de Porh Fetan, dit du Petit Rohu, qu'ils signalent au service régional de l'Archéologie de Bretagne, ainsi qu'au musée de Carnac. La morphologie de ces lames et le matériau employé permettent d'emblée de les identifier aux spécimens en roches alpines largement documentés dans la région. Une autorisation est alors sollicitée par le SRA (Rennes) pour le Laboratoire de recherches archéologiques (UMR 6566, Nantes) auprès du DRASSM (Marseille) en vue d'une opération d'archéologie sous-marine et terrestre. Une première mission menée à l'occasion des grandes marées du 28 septembre 2007 ne permet pas de ramener une nouvelle récolte d'objets, mais provoque la découverte sur site d'un ouvrage de stèles submergé, structure formant au moins un alignement de dalles chutées (un seul bloc de chant encore en place) qui sont aussitôt relevées en plan, complétées lors d'une seconde mission aux grandes marées du 27 octobre. Une troisième mission décidée aux dernières marées de l'année, le 26 novembre, conduit à la découverte d'une nouvelle lame de hache, mais en fibrolite et au contact d'une stèle. Des sols tourbeux, visibles par intermittence depuis plusieurs années sous le sable marin, sont progressivement dégagés puis détruits par l'océan sur une plage de plus en plus amaigrie au cours du temps ; ces sols conservent des traces de labours, parfois croisés, et des empreintes d'Ongulés. Le contexte environnemental permet d'avancer que les lames de haches furent enfouies dans un milieu marécageux développé derrière un cordon dunaire, au pied d'un affleurement rocheux remarquable, le rivage devant être éloigné de quelque 500 m au milieu du V e millénaire av. J.-C., date relative proposée pour le rassemblement de ces objets. L'ouvrage de stèles et l'emplacement du dépôt sont actuellement recouverts par plus de 5 m d'eau. Ces vestiges architecturaux rejoignent la liste récemment établie des découvertes sous-marines similaires faites en baie de Quiberon, ria d'Etel et 54 Serge CASSEN et al. Bulletin de la Société préhistorique française 2010, tome 107, n o 1, p. 53-84 À l'été 2007, sur la plage du Petit Rohu de la presqu'île de Quiberon en Morbihan, la découverte fortuite de 4 lames de haches polies aux couleurs, formes et polis extraordinaires ne pouvaient que fasciner le regard et stimuler l'imaginaire des découvreurs . On ne saurait encore trop chaleureusement remercier Sonia Hoba (Pierrefitte, France) et Adam MacHale (Malvern, Angleterre) d'avoir aussi promptement jugé bon de faire connaître leur découverte en transmettant ces objets au milieu scientifique et au public 2 . Le site archéologique est étendu sur le domaine public maritime de l'État (fig. ), au bas de la plage dite du Petit Rohu, lieu-dit Porh Fetan, en limite des communes de Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon (Morbihan). En réalité, le Petit Rohu n'est pas un toponyme nautique de la presqu'île de Quiberon (Bernier, 1956, p. 6). Si le Beg Rohu (pointe de la Roche) est bien identifié au sud de l'anse (ou crique) et platier de Kerbougnec (Kerbourgnec, Kerbonnec), il est suivi de « la crique du Porh Fetan » (port de [la] Fontaine) dans l'enquête de G. Bernier, bien située sur la carte marine du SHOM (n° 7141, 1995) mais, curieusement, en lieu et place du Petit Rohu imprimé sur la carte de l'IGN (0821 OT) au 1/25 000 (fig. ). Le Porh Fetan est la juste dénomination environnementale, car nous sommes golfe du Morbihan depuis 1998. Les analyses en spectroradiométrie confirment l'origine alpine des pierres (jadéitite) et l'identité de la rochemère pour au moins 3 individus ; l'observation des surfaces témoigne du fort investissement en termes de travail de polissage (poli « miroir » conservé par plaques) qui a entièrement transformé les lames utilitaires de départ.
In August 2007, holidaymakers discovered two pairs of polished axe-heads that had been set vertically in clayey silt on the beach of Porh Fetan, at a place called Petit Rohu. They reported their find to the Regional Ar-chaeology Service of Brittany and to the Carnac Museum. The shape and material of these axeheads allowed them to be identified straightaway as being of Alpine origin, in common with a number of axeheads found in the region. Permission was obtained from the DRASSM (Marseille) for the Laboratory of Archaeological Research (UMR 6566, Nantes), together with the SRA (in Rennes), to undertake archaeological fieldwork, both on land in the vicinity of the findspot, and under water. Initial fieldwork, carried out during the spring tide on 28th September 2007, produced no further artefacts but did produce evidence for a submerged alignment of stelae (lying stones or fallen menhirs), of which only one was still standing; an initial plan of this structure was made at that point, and completed during the next investigation, during the spring tide on 27th October. A third in-vestigation, carried out during the last spring tide of the year on 26th November, led to the discovery of a fifth axehead, this time made of fibrolite, found resting against one of the lying stones. Peaty soils had been inter-mittently observed over many years, buried beneath marine sand; these are being progressively eroded away by the force of the sea, as their sand cover becomes thinner. Traces of cultivation (criss-crossing each other in some areas) and of ungulate hoof-prints have been conserved on the surface of these soils. This palaeo-environmental context allows us to argue that the axeheads had been deposited in a marshy environment that had developed behind a dune system, at the foot of a remarkable stone outcrop. Rises in sea level since the mid-fifth millennium BC – the likely date at which the axeheads were deposited – mean that the shore has advanced by some 500 metres since then. Today, the findspot of the stone alignment and axehead deposit lies beneath 5 metres of sea. These architectural vestiges join the list of recent discoveries (since 1998) of submerged monuments in the Bay of Quiberon, the Etel estuary and the Gulf of Morbihan. Initial spectrora-diometric analysis of the two pairs of axeheads has confirmed that they are of jadeitite, originating in the Italian Alps. Indeed, at least three of the axeheads can be related to a specific block of jadeitite. Their surface finish attests to a considerable investment of time in order to achieve their mirror-like polish (which survives over part of their surfaces). This underlines the fact that these were not utilitarian axeheads, but instead were very special and precious artefacts.
Bulletin de la Société …, 2010
Un dépôt sous-marin de lames polies néolithiques en jadéitite et sillimanite, et un ouvrage de stèles submergé sur la plage dite du Petit Rohu près Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) Résumé En août 2007, des vacanciers découvrent deux couples de lames de haches polies plantées dans une vase argileuse sur l'estran de Porh Fetan, dit du Petit Rohu, qu'ils signalent au service régional de l'Archéologie de Bretagne, ainsi qu'au musée de Carnac. La morphologie de ces lames et le matériau employé permettent d'emblée de les identifier aux spécimens en roches alpines largement documentés dans la région. Une autorisation est alors sollicitée par le SRA (Rennes) pour le Laboratoire de recherches archéologiques (UMR 6566, Nantes) auprès du DRASSM (Marseille) en vue d'une opération d'archéologie sous-marine et terrestre. Une première mission menée à l'occasion des grandes marées du 28 septembre 2007 ne permet pas de ramener une nouvelle récolte d'objets, mais provoque la découverte sur site d'un ouvrage de stèles submergé, structure formant au moins un alignement de dalles chutées (un seul bloc de chant encore en place) qui sont aussitôt relevées en plan, complétées lors d'une seconde mission aux grandes marées du 27 octobre. Une troisième mission décidée aux dernières marées de l'année, le 26 novembre, conduit à la découverte d'une nouvelle lame de hache, mais en fibrolite et au contact d'une stèle. Des sols tourbeux, visibles par intermittence depuis plusieurs années sous le sable marin, sont progressivement dégagés puis détruits par l'océan sur une plage de plus en plus amaigrie au cours du temps ; ces sols conservent des traces de labours, parfois croisés, et des empreintes d'Ongulés. Le contexte environnemental permet d'avancer que les lames de haches furent enfouies dans un milieu marécageux développé derrière un cordon dunaire, au pied d'un affleurement rocheux remarquable, le rivage devant être éloigné de quelque 500 m au milieu du V e millénaire av. J.-C., date relative proposée pour le rassemblement de ces objets. L'ouvrage de stèles et l'emplacement du dépôt sont actuellement recouverts par plus de 5 m d'eau. Ces vestiges architecturaux rejoignent la liste récemment établie des découvertes sous-marines similaires faites en baie de Quiberon, ria d'Etel et 54 Serge CASSEN et al. Bulletin de la Société préhistorique française 2010, tome 107, n o 1, p. 53-84 Bulletin de la Société préhistorique française 2010, tome 107, n o 1, p. 53-84 Serge CASSEN UMR 6566 (CNRS, ministère de la Culture, universités Rennes 1, Rennes 2, Nantes) LARA, université de Nantes
Cassen, S.; Boujot Ch.; Dominguez Bella, S.; Guiavarc'h, M.; Le Pennec, Ch.; Prieto Martínez, M. P.; Querré, G.; Santrot, M- H., Vigier, E. (2012). Dépôts bretons, tumulus carnacéens et circulations à longue distance. En P. Petrequin, M. Errera, S. Cassen, L. Klassen; A. Sheridan (eds.). JADE. Grandes haches alpines du Néolithique européen Ve au IVe millènaires av. J.-C., Deuxieme partie: Les haches en jades; de l’Italie à l’Atlantique. Tome 1. pp. 918-995. Les cahiers de la MSHE Ledoux. ISBN: 978-2-84867-411-7
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