Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2001
es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas. Metadata, citation and similar papers at core.ac.uk
Débat sur les perspectives Les prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines: une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une «histoire» raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
2002
es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Xavier Ragot : Nous avons l'habitude de commencer le débat par une discussion sur la conjoncture au niveau mondial, avec quelques questions précises : Quel est l'impact de la politique budgétaire aux États-Unis ? Y-at -il un risque de krach boursier aux États-Unis ? Quelles peuvent être les conséquences de la guerre commerciale ? et enfin les tensions financières dans les pays émergents augurent-elles une nouvelle crise ?
Revue de l'OFCE, 2008
L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
Cette publication n'a pas de r�sum�
Revue de l'OFCE, 2001
L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens où certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
1991
Situation et perspectives de ¡'économie mondiale Résumé de I'intervention de Jacques ADDA Les chocs politiques á répercussions économiques ont été nombreux depuis le debut de l'année derniére; Ies plus importants pour la conjoncture des pays de l'OCDE ont été la réunification de TAllemagne et la crise, puis la guerre du Golfe. II en est résulté des déviations plus ou moins ampies des conjonctures relativement á leurs trajectoires antéñeures. Le premier de ees événements a empéché l'Allemagne de l'Ouest d'enregistrer en 1990 un ralentissement conjoncturel et amorti celui de bon nombre de pays européens. La seconde série d'événements a au contraire précipité et tempor-airement amplifíé le mouvement de repli des activités économiques dans la quasi totalité des pays industrialisés. II faut ajouter á cela que fin 1989 les politiques monétaires des grands pays s'étaient reláchées pendant quelques semaines en réaction au mini-krach d'octobre ; trois trimestres plus tard, comme cela avait été le cas (mais de maniere alors plus massive) aprés le relachement consécutif au krach boursier d'octobre 1987, il s'en est suivi un rebond de la croissance. Enfin, les anticipations se sont manifestées de fagon spectaculaire, de sorte que les effets ont parfois précédé les causes. La hausse des taux d'intérét allemands a nettement anticipé le coüt de la réunification. Celle du prix du pétrole entre aoüt et novembre 1990 a été largement motivée par l'anticipation de destructions de capacités en cas de guerre, qui finalement n'ont pas eu lieu. Tout récemment, la remontée du dollar procede vraissemblablement de l'anticipation d'un redressement de la balance courante américaine dans les prochains mois. Ces perturbations ont donné depuis l'été 1990 aux évolutions de court terme un caractére tres heurté qui risque de conduire á des interprétations erronées du passé et, panant, á des prévisions fausses et trop souvent révisées. Ainsi, á lire la chute des productions du second semeste 1990 comme la conséquence de la seule crise du Golfe, on risquerait de conclure que, la guerre étant finie, le redémarrage est partout imminent. Cela ne nous semble pas exact. Les économies occidentales étaient engagées au début de 1990 dans des phases de décélération de la croissance motivées par le cheminement cyclique traditionnel propre á chacune. Les pays anglo-saxons étaient au seuil de la récession, les pays européens au bord de ralentissements marqués. Ces cheminements dessinent des sentiers autour desquels l'activité s'est déroulée par á-coups. L'excés de croissance dü au relachement monétaire á pris fin á l'été 1990 ; l'insuffisance de croissance düe á l'attentisme lié au Golfe a pris fin en mars 1991; la croissance additionnelle düe á la réunification allemande touchera á sa fin au cours des prochains mois. Une reprise technique pourrait désormais étre observée dans de nombreux pays, le cheminement sous-jacent étant retrouvé au troisiéme trimestre 1991 (sous réserve que n'interviennent pas de nouveaux chocs). Le retour á la nórmale du prix du pétrole favorisera ces processus. Les économies anglo-saxonnes renoueraient alors avec une croissance lente, le Japón et les économies européennes autres que l'Allemagne avec une reprise plus vive. L'Allemagne atteindrait un point bas conjoncturel fin 1991 et se redresserait notablement début 1992. Ces différentes évolutions dans la sphere réelle de l'économie se dérouleront sur fond d'inflation partout bien maítrisée et de ééquilibrage des balances courantes, tout paniculiérement entre les trois grands pays dustrialisés. En conséquence, les politiques monétaires pourront se détendre et autorisei le légére baisse des taux d'intérét durant les derniers mois de 1991, puis Itur stabilité en ^2.
Cine Bulles Le Cinema D Auteur Avant Tout, 2001
Revue de l'OFCE, 2012
Les perspectives économiques en débat Le s prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir.
Ce texte fait ressortir les variables macroéconomiques fondamentales affectant le taux de change canadien. Tout au long de ce travail, nous examinons les déterminants du taux de changeà court et long termes et vérifier si la théorie monétaire du taux de change est validée dans le cas canado-américain, en utilisant comme démarche principale celle utilisée par l'étude de Chinn . On propose par la suite une extensionà ce modèle, tout en essayant de définir un cadre d'analyse qui ne repose pas directement sur la parité des pouvoirs d'achat mais plutôt sur les notions d'équilibre sur les marchés monétaires et financiers. Les résultats obtenus montrent que le modèle monétaire estimé arriveà reproduire la dynamique générale du taux de change et même a surpasser le modèle naif dans un cadre prévisionnel. Abstract This paper emphasizes on the fundamental macroeconomic variables affecting the Canadian exchange rate. Throughout this work, we use the classical monetary theory and try to validate it in the case of the bilateral exchange rate between Canada and USA. Using an extended version of the model of Chinn (2000) and the equilibrium of both the monetary and financial markets we determine the macroeconomic variables to introduce in such a model. Our results show that the estimated monetary model manages to reproduce general dynamics of the exchange rate and even has to exceed the moving average model within the forecast framework.
3 6 1 8 20 25 26 47 65 7 3 7 3 74 d'engagement client plus rentable, durable et pérenne, moins centrée sur les fonctionnalités produit, et davantage tournée vers la relation et l'apport d'une valeur ajoutée au client. 4 RAPPORT Reste à savoir comment impulser cette évolution. Faut-il agir en premier lieu sur le fonctionnement de l'entreprise en la rendant plus souple, axée sur les clients, les données et la personnalisation afin d'enrichir les interactions et de développer des relations client plus significatives ? Ou bien un changement plus profond et radical est-il nécessaire ? Faut-il en réalité reconsidérer la vision de l'entreprise, en revenant sur la définition même des mots relation, confiance, engagement et fidélisation ? Ces questions sont au coeur de l'étude présentée dans les pages qui suivent. Tandis que le CMO Council s'interrogeait sur les concepts relatifs à l'engagement client, la signification qui leur était prêtée et la direction qui leur était donnée, nous avons réalisé qu'un mot-clé revenait systématiquement dans les conversations : la fidélisation. La fidélité, par définition, est un lien, une allégeance loyale ou une connexion avec une personne, une cause, un gouvernement ou même une entreprise. Toutefois, pour certaines sociétés cherchant à développer des relations client basées sur la fidélité envers leur marque, elle se rapproche plus d'un concept associant l'accumulation de points, d'avantages et de privilèges. Pour certains, il s'agit d'une campagne marketing de plus… ou peut-être même d'un nouveau prétexte pour se noyer dans des indicateurs de performance marketing et d'efficacité, et perdre toute trace du client en cours de route. Bien trop souvent, la fidélisation client n'est qu'une tactique parmi d'autres pour alimenter les relations client, au lieu d'être le socle-même de celles-ci. D'aucuns possèdent toutefois une vision plus évoluée de la fidélisation. Une vision qui prend en compte le lien durable, émotionnel et intentionnel sur lequel la fidélité peut éclore. C'est ce que Cheetah Digital, partenaire de cette étude, appelle la « fidélité émotionnelle ». Selon Cheetah Digital, « la fidélité émotionnelle est le lien profond qui se tisse lorsque chaque action, initiative et communication de la marque envers ses clients suscite en eux le sentiment d'être valorisés et respectés. » Il s'agit d'un lien affectif, basé sur une confiance solide, tissé à dessein pour encourager l'affinité et l'attachement du client envers une marque. Au cours d'un audit en ligne réalisé au deuxième trimestre de l'année 2019, le CMO Council a entrepris de faire un benchmarking autour de la fidélité émotionnelle. L'objectif était d'identifier les points communs entre les entreprises ayant réussi à fidéliser durablement leurs clients les plus rentables. Nous les avons interrogées afin de connaître leur vision de la fidélité client et les missions qu'elles se fixent. Nous avons découvert comment, par le biais d'initiatives variées, elles renforcent la confiance et le suivi client nécessaires au développement d'une fidélité émotionnelle solide. Nos conclusions sont sans appel : pour plus d'un tiers des 170 décideurs marketing que nous avons sondés dans le cadre de cette étude, le concept de fidélisation client est plus proche de celui d' « achats réguliers » que de « lien durable d'allégeance ». 6 Pour l'année à venir, les marketeurs sont déterminés à continuer de stimuler la croissance de leur entreprise en identifiant des techniques permettant d'en accroître la rentabilité et de nouvelles opportunités de maximiser la valeur vie client. Lorsqu'il leur a été demandé précisément ce qui, selon eux, pourrait contribuer majoritairement à atteindre leurs objectifs de croissance, 44 % des marketeurs interrogés par le CMO Council ont pointé l'identification d'opportunités de ventes additionnelles et croisées au sein de leur clientèle existante, avec l'espoir de tirer parti des relations client qu'ils ont déjà développées. PRINCIPAUX OBJECTIFS POUR STIMULER LA CROISSANCE ET LA RENTABILITÉ DE L'ENTREPRISE Identifier des opportunités de ventes additionnelles et croisées Approfondir les relations client par le biais d'expériences dynamiques Favoriser une vision unifiée des expériences afin de mieux comprendre les clients Interagir à un rythme qui inspire la confiance Ne plus se concentrer sur les résultats d'une campagne donnée mais penser à l'engagement à long terme Les marketeurs ont également indiqué vouloir approfondir leurs relations client, en leur procurant des expériences plus dynamiques et significatives (43 %) et en comprenant mieux ce qui motive et encourage leurs comportements grâce à une vision unifiée des expériences de marque (42 %).
Revue de l'OFCE, 1997
Research Papers in Economics, 2001
La prevision de croissance de l'OFCE est de 3,0 % pour l'annee 2001 et de 3,3 % pour l'annee 2002. La dynamique de croissance enclenchee en France et en Europe depuis 1997 se poursuit malgre un contexte international degrade. La revision de croissance est importante, de 0,7 point pour l'annee 2001. Le ralentissement americain et ses consequences sur l'economie mondiale sont a l'origine de cette moindre croissance. Neanmoins, la dynamique interne n'est pas remise en cause. L'investissement reste le moteur de la croissance et les creations d'emplois dynamiques alimentent le revenu des menages et leur consommation. La politique fiscale et budgetaire est neutre et les baisses d'impots engagees compensent le dynamisme des recettes fiscales.
… from Sciences Po, 2001
sortie de crise dans les pays émergents d'Asie, en Amérique latine et en Russie ; dynamisme persistant de la Chine et de plusieurs pays d'Europe en transition ; enfin, nouvel essor européen. Par contre, la hausse des prix de l'énergie a pesé sur la croissance. Le bas niveau de l'euro a eu un effet positif, en redistribuant la demande des États-Unis vers l'Europe. Après un premier semestre euphorique, l'activité a montré des signes de faiblesse au second semestre, en particulier aux États-Unis et en Allemagne.
II /1905 : Husserl et Einstein. Une brève vision du temps diagramme enrichit la représentation linéaire en la complétant par la ligne oblique de la descente de la profondeur et la verticale de la profondeur de chaque instant ; ainsi le diagramme total, en complétant le schéma de la succession, subvertit le privilège et le monopole de la succession dans la figuration du temps phénoménologique. Il reste que le diagramme, en figurant une suite de points-limites, échoue à figurer l'identité du lointain et du profond qui fait que les instants devenus autres sont inclus d'une manière unique dans l'épaisseur de l'instant présent. En vérité, il n'y a pas de diagramme adéquat de la rétention et de la médiation qu'elle exerce entre l'instant et la durée 6 . » Avant de terminer, passant de l'ordre du diagramme à celui de la langue, par cette phrase qui résonne comme un jugement sans appel :
Magrin G., Perouse de Monclos M.-A. (dir.). Crise et développement. La région du lac Tchad à l’épreuve de Boko Haram, AFD, 2018
Les opérateurs du développement ne peuvent pas avoir prise sur toutes les variables qui détermineront l'évolution de la situation dans la région du lac Tchad. Les questions de changement climatique et de fluctuation des prix des matières premières à l'international sont hors de portée. Il en est de même, dans une large mesure, de la croissance démographique, sujette à des pesanteurs structurelles très fortes. En revanche, il est possible d'essayer de peser sur les réponses sécuritaires à la crise et d'améliorer les modes de gouvernance, un point crucial au niveau local. Sur le plan des politiques économiques, les opérateurs de l'aide peuvent aussi accompagner des choix de politiques publiques dans les domaines de l'agriculture, des industries extractives et du commerce transfrontalier et infra-étatique. Un des enjeux sera de promouvoir l'investissement et de diversifier les activités productives dans le cadre d'États rentiers. Pour passer de l'urgence au développement, le rapatriement et la réinstallation des populations déplacées seront par ailleurs essentielles, de pair avec l'emploi des jeunes et le renforcement des capacités locales. Nous considérons ici quelques unes des principales variables qui influencent le devenir de l'espace considéré, en distinguant celles sur lesquelles les poli-tiques publiques n'ont pas de prise – seules leurs conséquences pouvant être gérées – de celles que les choix des différents types d'acteurs (États, partenaires du développement) peuvent influencer.
Un texte personnel, ou semi-personnel : depuis Sète, j'y raconte mon histoire au Yémen à un ami (et à d'autres à travers lui). Le texte est rédigé dans la matinée du 2 décembre 2017, tandis que l'ancien Président Ali Abdallah Saleh faisait son dernier discours. [soit un an avant la révolte des Gilets Jaunes. Surtout dans la dernière partie, le texte témoigne de l'impasse dans laquelle je me trouvais alors dans mes rapports avec la communauté musulmane].
Revue de l'OFCE, 2000
pays d'Europe en transition; nouvel essor européen. Seuls quelques pays (Japon, Argentine) restent en retrait. Pourtant, les incertitudes se sont amplifiées au cours des six derniers mois. Le prix du pétrole reviendrait de 30 dollars fin septembre 2000 à 26 en 2001, le marché retrouvant un certain équilibre et l'OPEP reprenant le contrôle de la situation. La glissade de l'euro depuis janvier 1999 s'explique par des facteurs psychologiques, mais surtout structurels (les États-Unis ont repris le leadership dans les secteurs innovateurs ; leur taux de change réel d'équilibre s'est apprécié) et conjoncturels (un dollar fort permet aux États-Unis de lutter contre l'inflation, et à l'Europe d'impulser sa croissance). L'euro se redresserait lors du basculement de croissance en faveur de l'Europe, vers la mi-2001. Depuis le début de l'année, la Bourse stagne aux États-Unis. Compte tenu du niveau élevé atteint par les PER et de la fin de la montée en puissance des valeurs technologiques, une période prolongée de fluctuations autour d'une tendance plate, permettant le retour progressif des PER à un niveau normal est envisageable. Les taux d'intérêt à court terme ont fortement remonté depuis la mi-1999. La hausse des taux longs a été beaucoup plus faible. Aux États-Unis, une détente monétaire aurait lieu courant 2001. La politique monétaire ne constituerait pas un frein puissant à l'échelle mondiale, les taux restant bas relativement au taux de croissance anticipé. Les premiers signes de ralentissement apparaissent aux États-Unis. Grâce aux gains de productivité induits par les technologies de l'information et de la communication, l'inflation reste modérée, malgré un taux de chômage historiquement bas. Les plus-values boursières ne soutenant plus la consommation, le taux d'épargne remonterait en 2001. Les effets induits de la nouvelle économie limiteraient l'infléchissement de l'investissement
… from Sciences Po, 2000
Au début du printemps 2000, les perspectives de croissance mondiale sont très favorables: 4,2% en 2000 et 3,9 en 2001, après 3,2 en 1999. Cette vigueur résulte de la poursuite d'une forte expansion aux États-Unis, d'une nette reprise dans la zone euro et au Royaume-Uni, du dynamisme retrouvé des pays émergents d'Asie et des économies en transition, enfin d'un rebond en Russie et en Amérique latine. La plus notable exception reste le Japon. La croissance est impulsée par le dynamisme de l'industrie et de l'investissement productif. Le décalage conjoncturel de la zone euro vis-à-vis des États-Unis n'explique pas l'ampleur de la dépréciation de l'euro en 1999, aussi bien vis-à-vis du dollar que du yen. La baisse de l'euro pourrait reposer sur des facteurs plus fondamentaux comme l'internationalisation intense des entreprises européennes. La convergence des taux longs, vers des niveaux de 6% au début de 2001, marquerait un mouvement d'appréciation de l'euro face au dollar. Les Bourses, en particulier américaines, restent la principale épée de Damoclès de l'économie mondiale: elles ont atteint des niveaux sans précédent, qui aboutissent à des ratios profit/cours boursiers extrêmement bas, surtout pour les valeurs liées aux nouvelles technologies. Le krach semble inévitable, même si sa date est difficilement prévisible. On pourrait craindre que la croissance mondiale soit étouffée par des tensions inflationnistes causées par sa vigueur et sa généralité. Mais les tensions sur les prix du pétrole semblent s'atténuer. Le cours du Brent avoisinerait 23dollars au deuxième trimestre et 20dollars en 2001. Les nouvelles technologies jouent un rôle important dans le dynamisme des économies occidentales, particulièrement aux États-Unis , où la croissance ne semble pas ralentir. L'activité soutenue, l'inflation modérée, le chômage bas et la quasi-inexistence de tensions salariales suggèrent que la croissance potentielle est supérieure à celle naguère estimée. Mais la nouvelle économie n'a pas tué le cycle. Le pilotage habile des autorités monétaires freinerait suffisamment la croissance et l'inflation, sans provoquer une chute de la Bourse, du dollar et de l'activité. La croissance serait de 4,3% cette année et de 3,1% en 2001.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.