15th Century Burgundy

Le duché capétien de Bourgogne est resté dans l’ombre des ducs Valois. La période qui court du principat de Robert II (1272-1306) à celui d’Eudes IV (1315-1349) coïncide pourtant avec une expansion territoriale sans précédent, un accroissement de l’activité administrative et une affirmation du pouvoir princier. À partir d’un riche dossier documentaire, ce livre restitue le fonctionnement de l’administration ducale au tournant des XIIIe et XIVe siècles. En mêlant approches paléographiques et diplomatiques, les gestes, les travaux et les carrières des agents ducaux sont scrutés afin d’établir une histoire documentaire de la principauté capétienne de Bourgogne.

Trois temps principaux, qui répondent aux carrières des administrateurs et à la vie politique du duché, sont étudiés. Le premier correspond à la carrière d’un clerc nommé maître Raoul († 1289), principal administrateur du duc Robert II, dont les très nombreux écrits donnent des perspectives inédites sur les rouages de l’administration dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Le deuxième, dédié aux trois premières décennies du XIVe siècle, met en évidence la manière dont la construction administrative du duché a d’abord été une réponse aux épreuves du temps. Pour faire face aux crises agraires des années 1310-1320 et endiguer un endettement galopant, les ducs et leurs agents ont établi des cadres administratifs nouveaux, notamment la Chambre des comptes de Dijon. La troisième et dernière partie interroge la manière dont le duc Eudes IV a gouverné le duché après l’acquisition des comtés de Bourgogne et d’Artois en 1330. Pour administrer ce vaste espace bourguignon, le pouvoir ducal s’est enraciné dans la ville de Dijon, alors érigée au rang de capitale administrative et financière.

Cette version est légèrement différente de celle publiée puisqu'elle contient des illustrations.
Article publié dans l'ouvrage Royauté, écriture et théâtre au Moyen Âge. Mélanges en l'honneur d'Elisabeth Lalou, sous la direction de M. Bouhaïk-Gironès, A. Grélois et X. Hélary, 2024, p. 271-288.

Il n'est plus question aujourd'hui de penser l'État sans son corollaire de bons et de mauvais cadeaux. La question étant de savoir où s'arrête la libéralité et où commence la corruption ». C'est en ces termes qu'Élodie Lecuppre-Desjardin, dans un article de 2018, souligne la place centrale occupée par « l'économie du don » dans les pratiques gouvernementales des sociétés de la fin du Moyen Âge, mais aussi les enjeux et les difficultés que recouvre sa définition. Les occasions de donner et de recevoir étaient effectivement nombreuses dans les sociétés anciennes. Depuis l'ouvrage pionnier de Marcel Mauss, Essai sur le don (1925), les travaux historiques n'ont pas manqué de souligner l'importance et la vigueur de ces pratiques au sein des liens sociaux qui unissaient les individus entre eux ou vis-à-vis d'une autorité, qu'elle soit politique, religieuse, morale, etc. Qu'ils agissent de manière directe, par leurs formes par exemple, ou de manière indirecte, par la communication symbolique qui se déploie au moment de la transaction, les dons sont omniprésents dans les sphères décisionnelles des sociétés médiévales. En outre, les travaux récents, à travers le dépassement de la rupture entre un Moyen Âge dominé par l'économie du don et une modernité marquée par la domination du système numéraire, ont démontré la pertinence des gratifications comme clef de voûte d'un réseau d'obligations réciproques, liant les hommes entre eux dans le cadre d'une « économie de la faveur ». Utiliser ce paradigme anthropologique offre donc un prisme privilégié pour observer ces pratiques mais soulève encore de nombreuses problématiques. Ces thématiques mettent en évidence de multiples questions : comment caractériser ces pratiques et déterminer leur place dans la pensée politique médiévale ? Quels rôles jouaient-elles dans la circulation des richesses et des hommes ? Quelle place tenait cette « économie de la faveur » dans les gouvernements médiévaux ecclésiastiques, royaux, princiers, seigneuriaux ou urbains et leur système de représentation ? Au-delà du numéraire, quels étaient les objets qui pouvaient être offerts et dans quelles perspectives ? Comment ces pratiques étaient-elles perçues, appréciées voire condamnées par les contemporains ?

Setiap tahun, umat Islam di seluruh dunia menyambut bulan Ramadhan dengan penuh suka cita. Bulan yang penuh berkah ini sering kali diidentikkan dengan ibadah puasa, shalat tarawih, dan tilawah Al-Qur'an. Namun, apakah makna Ramadhan hanya sebatas itu? Apakah Ramadhan hanya tentang menahan lapar dan dahaga sejak terbit fajar hingga terbenam matahari? Di tengah situasi dunia yang semakin kompleks-dari krisis kemanusiaan di Palestina, ketidakstabilan ekonomi global, hingga meningkatnya polarisasi di media sosial-Ramadhan seharusnya menjadi momen refleksi yang lebih luas. Islam mengajarkan bahwa Ramadhan adalah bulan pembelajaran dan perbaikan diri, bukan sekadar rutinitas tahunan yang berlalu tanpa makna mendalam. Jangan Menyempitkan Makna Ramadhan Banyak umat Islam yang memaknai Ramadhan sebatas ritual ibadah tertentu, tanpa memahami makna yang lebih luas. Padahal, Islam mengajarkan bahwa Ramadhan adalah bulan yang penuh keberkahan dalam berbagai aspek kehidupan, baik spiritual, sosial, maupun ekonomi. Allah berfirman dalam Al-Qur'an: "Wahai orang-orang yang beriman! Diwajibkan atas kamu berpuasa sebagaimana diwajibkan atas orang-orang sebelum kamu agar kamu bertakwa." (QS. Al-Baqarah: 183) Ayat ini menegaskan bahwa tujuan utama puasa bukan hanya sekadar menahan lapar dan haus, melainkan untuk membentuk insan yang bertakwa. Ketakwaan tidak hanya terlihat dari ibadah individu, tetapi juga dari bagaimana seseorang berinteraksi dengan sesama, termasuk dalam konteks sosial dan politik. Ramadhan sebagai Momentum Perubahan Rasulullah ‫ﷺ‬ bersabda: "Barang siapa yang tidak meninggalkan perkataan dusta dan perbuatan buruk, maka Allah tidak butuh pada puasanya yang hanya meninggalkan makan dan minum." (HR. Bukhari) Hadis ini mengajarkan bahwa puasa tidak boleh dimaknai secara sempit sebagai sekadar menahan lapar. Jika seseorang masih melakukan keburukan seperti menyebar hoaks, menggunjing, atau berbuat zalim, maka puasanya kehilangan esensinya. Saat ini, kita melihat bagaimana media sosial sering menjadi ajang pertikaian, adu domba, dan fitnah, terutama menjelang dan setelah pemilu di berbagai negara. Banyak yang berpuasa di siang hari, tetapi tidak menjaga lisannya di dunia digital. Ini adalah tantangan besar yang harus dihadapi dengan pemahaman bahwa Ramadhan juga harus mencerminkan kesantunan dalam bersikap dan berbicara, baik di dunia nyata maupun maya. Bulan Ramadhan dan Kepedulian Sosial Selain meningkatkan kualitas ibadah individu, Ramadhan juga mengajarkan pentingnya kepedulian sosial. Rasulullah ‫ﷺ‬ adalah pribadi yang paling dermawan, terutama di bulan Ramadhan. Ibnu Abbas berkata: "Rasulullah adalah orang yang paling dermawan, dan beliau lebih dermawan lagi di bulan Ramadhan." (HR. Bukhari dan Muslim) Saat ini, dunia sedang menghadapi berbagai krisis kemanusiaan. Di Palestina, ribuan warga sipil mengalami penderitaan akibat konflik berkepanjangan. Di beberapa negara, kemiskinan dan kelaparan semakin meningkat akibat inflasi yang meroket. Ramadhan harus menjadi momen bagi umat Islam untuk meningkatkan empati dan kepedulian terhadap sesama.

Disponible en ligne : https://archives.cotedor.fr/v2/site/AD21/web/media/03_decouvrir/02_expositions/51_expo_oublies_ducs_capetiens_catalogue.pdf

Qui se souvient des guerres qui ont opposé le duc Hugues III et le roi de France à la fin du XIIe siècle ? ou encore du moment où Dijon est devenu capitale du duché ? Qui se rappelle que les ducs de Bourgogne ont été souverains d’un royaume oriental ? Qui garde en mémoire l’expulsion des Juifs du duché de 1306 ? Les ducs de la maison capétienne de Bourgogne sont tombés dans l’oubli. Ces Oubliés ont pourtant tenu une place de premier ordre dans l’histoire du royaume de France ; ils ont gouverné le duché de Bourgogne pendant quatre siècles, entre les XIe et XIVe siècles. Parce que les Oubliés sont aussi les Oubliées, l’histoire des duchesses et de leur gouvernement est retracée. L’occasion est ainsi faite de dresser une histoire du pouvoir au féminin. À partir d’une sélection de documents originaux, de portraits et de récits d’événements, l’exposition retrace l’histoire de cette dynastie.

s'éloignent puis se retrouvent, se comparent et se complètent au fil d'une histoire marquée par l'émergence d'identités plurielles et mouvantes. À travers le point de vue de nombreux historiens, historiens de l'art ou spécialistes du patrimoine, l'ouvrage dresse par petites touches le portrait culturel, politique et social d'une région aux facettes multiples. Fragments d'un territoire Fragments d'un territoire HISTOIRE(S) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ HISTOIRE(S) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ HISTOIRE(S) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ Fragments d'un territoire 35,00 www.silvanaeditoriale.it

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В своей монографии «Жан-Ламбер Тальен: нелюбимый сын Французской революции» (Санкт-Петербург, 2023) старший научный сотрудник Института всеобщей истории РАН, старший преподаватель ГАУГН Д. В. Зайцева проследила жизненный путь Ж.-Л. Тальена-члена Коммуны Парижа, якобинца и монтаньяра, прославившегося тем, что он первым выступил 9 термидора против М. Робеспьера. Анализируя различные этапы его карьеры, развенчивая «чёрную легенду» о нем, Д. В. Зайцева приходит к выводу, что герой ее исследования был востребован, пока шла Революция, но оказался не у дел и умер в полной нищете, когда вместо «разрушителей» потребовались «созидатели». Не оспаривая выводов Д. В. Зайцевой, автор рецензии предлагает задуматься над тем, что Тальен, по сути, был творением Революции. Она дала ему всё: положение в обществе, уважение, власть. Не имея никакой профессии, но обладая решительностью, смелостью и соответствующими моменту политическими взглядами, он занял место среди политической элиты Франции. Оставшись в глазах потомков фигурой весьма противоречивой, он, тем не менее, вошел в историю прежде всего как человек, положивший конец политике Террора.

For the first time, an article-length comparison is made between two noblemen of the Low Countries, based on their own writings (memoirs or travel relations) and on external biographical and contextual data. The study reveals their contrasted experiences as men-at-arms, aligned with the chronology of Burgundian state-formation and with the fate of their lineages.

Mons, the capital of the county of Hainaut (Holy Roman Empire), was besieged in 1425 by Burgundian and Brabantine forces. The countess of Hainault Jacqueline of Bavaria had to surrender to her cousin Philip the Good, while the validity of her marriage to either the duke of Brabant or the duke of Gloucester was still discussed in the court of Rome. This study is an in-depth, source-based, analysis of the siege on micro and macro levels, with its implications on the relations between England, France and Burgundy, on the process of Burgundian state-formation and on the county of Hainault as part of the Burgundian dominions. As a military event, on the other hand, the siege remained a low-intensity confrontation, avoiding any full-scale assault and aiming at exercising pressure on the defenders to ensure their reddition and subsequent pardon by the duke of Brabant, as count of Hainault by marriage.

The citizens of Paris had never heard of anything like it. The reports were sensational, and filled them with a mixture of astonishment, disbelief, even alarm. It was the first week of December 1445, and a strange visitor from Spain had become the talk of the day.1 His name was Fernando of Cordoba. Scarcely beyond his teenage years, this amazing youth could already lay claim to the titles of master of arts, master of medicine, doctor of laws, doctor of decretals, and doctor of theology. He could read, write, and speak just about every known language?including

Few studies of the history of provincial France have hitherto spanned the conventional medieval/early-modern divide, and David Potter's detailed examination of war and government in Picardy, a region of France hitherto neglected by historians, has much to say about the development of French absolutism. Picardy emerged as a province after the conquests effected by Louis XI between 1470 and 1477, but its character was profoundly shaped by the impact of Habsburg-Valois Wars between 1521 and 1559. Picardy became the most exposed frontier region of the French kingdom and suffered repeated devastations, which culminated in the 1550s. Though the province had in the main no regularly organised estates and was relatively close to the centres of royal government and power, it had to be incorporated in the kingdom by inducements to its numerous nobility and urban oligarchies. Its experience of the first period of absolutism provides an enlightening contrast with that of other, more outlying provinces: the Picard nobility was notable for the extent of its participation in the army, the court and the government of France. David Potter provides a detailed analysis of the organisation of French military power in the province and the effects of war on town and countryside, and the work concludes with Picardy about to enter a new and difficult period of civil war.

Bretagne n° 13 - Arrêt de maintenue de noblesse du BOURBLANC de Beaurepaire (Plouagat), de Carmana (alias Kermanac’h, Squiffiec), de Guermel (Penvénan)… du 19 décembre 1668.
Cette maison constitue une branche cadette de la maison du BOURBLANC originaire de la paroisse de Plourivo (Côtes-d'Armor).

En effet, la lutte de Baudouin II et de Richilde contre Robert le Frison pour récupérer l'héritage de Flandre les força, après de sérieux revers, à inféoder leurs alleux à l'évêque de Liège Theoduin. Ce dernier reçut alors de l'empereur Henri IV les fiefs hennuyers (MGH DD VI, n° 242, p 305) et les inféoda à Godefroid, duc de Lotharingie, qui les remit en fief à Baudouin II. 16 Baudouin II se croisa en 1096 (GISLEBERT, p 42-43) et se rendit en Terre Sainte où il participa au siège d'Antioche. Peu après il fut envoyé début juillet 1098 avec Hugues de Vermandois en ambassade auprès de l'empereur Alexis I Comnène et fut tué en cours de route (GISLEBERT, p 45; HERMAN de TOURNAI, p 286; Guillaume de TYR, I, 226). marié vers 1084 Ida, fille d'Henri II,

Les dons aux musiciens, entre communication politique et expression du pouvoir à la cour de Bourgogne (1404Bourgogne ( -1467) ) Baptiste Rameau "Étudier l'histoire de la musique et des musiciens au XV e siècle, c'est entrer dans le vif de la vie sociale" disait Jeanne Marix dans l'introduction de son ouvrage sur l'histoire de la musique et des musiciens à la cour de Bourgogne sous Philippe le Bon (Marix, 1972, p. 1). Si la question sociale est bien présente, la musique permet également de mieux comprendre la vie politique et notamment les pratiques de gouvernement au Moyen Âge. 1 Bien que cette dimension politique de l'art musical ait été démontrée par de nombreux travaux (Cullin, 2002; Clouzot et al., 2005), ces derniers se sont avant tout intéressés aux aspects théoriques, délaissant l'importance des liens qui unissaient le prince à ses musiciens. Ces relations, officielles et/ou personnelles, nous en apprennent pourtant beaucoup sur ces rapports complexes mêlant à la fois pratiques de gouvernement, fonctionnement des réseaux au sein de l'hôtel ducal et communication politique. Afin d'analyser au mieux ces dernières, nous avons décidé de nous concentrer sur le don qui, pour reprendre les mots d'Elodie Lecuppre-Desjardin, "se retrouve absolument à tous les niveaux de l'exercice du pouvoir" (Lecuppre-Desjardin, 2018, p. 138). Comprendre et analyser ces liens supposent tout d'abord de définir, en préambule, ce que nous entendons ici par musicien. Nous avons décidé d'adopter une classification souple, nécessaire puisque le fonctionnel supplante, au Moyen Âge, l'instrumental pour reprendre les mots de Martine Clouzot (Clouzot, 2000); le terme renvoyant avant tout à "une activité et non un emploi" précise d'ailleurs David Fiala (2011, p. 167) et Rob. C. Wegman (2003, pp. 425-437). En conséquence, et pour retranscrire au mieux le regard porté par nos sources sur lesdits musiciens, nous distinguerons trois groupes dans notre étude: les ménestrels, les trompettes et les autres instrumentistes. 1 Clouzot, 2007b, p. 137: "qu'elle soit présente à la cour dans les cérémoniels par la pratique instrumentale des ménestrels, ou qu'elle soit incarnée par le savoir théorique des clercs, la musique apparaît comme nécessaire au prince, de sa formation jusqu'au gouvernement, certes pour les divertissements qu'elle procure, mais surtout pour les vertus de mesure, de bonté, de justice qu'elle porte en elle depuis ses origines orphiques."

For several periods of his life, the painter Michel Sittow (c. 1469-1525), born in Tallinn (Reval), worked at the courts of Castile, Denmark, and the Habsburg Low Countries. A careful examination of various sources allows us to identify details regarding his movements, material conditions, and engagements with his courtly patrons. Tracing such details enables us to use the case of Sittow as an analytical lens for gaining insights into material and immaterial boundaries, as well as different forms of regulations of access at Early Modern courts. 1 The article thus contributes a case of courtly

Draft on the origins of the County of Eu, in Normandy, and its connection and loving memories to the Brazilian Marshall Count of Eu, born Prince Gaston of Bourbon-Orléans (1842-1922), the husband of Dona Isabel (1846-1921), the Regent of Brazil and "empress in exile". The text was prepared to be published as an artcile to "Bulletin de la Societé des Amis du Château d´Eu", but was changed by another.

Rencontres du Centre André Chastel, 12 février 2025, Centre Chastel (INHA, 2e étage), 18h-20h

La restauration de la Vierge du chancelier Rolin a révélé l'extraordinaire acuité de la touche et la subtilité du coloris de Jan van Eyck. Elle a aussi donné lieu à des découvertes qui ont mis en exergue son statut d'objet, en suscitant de nouveaux regards sur son élaboration, sa fonction et sa destination, comme sur les circonstances de sa commande et de sa réception.

From the end of the 14 th century, following the example of the French King, the princes of Lorraine ennobled their most zealous servants by letters patent. 1 The phenomenon was of minor importance until the arrival of René I of Anjou as Duke of Bar and Lorraine in 1431, and increased slowly under his reign. It was René II of Lorraine (1473-1508), however, who was the first prince to develop a policy of integrating new elites into the Second Estate. 2 Hitherto marginal (some thirty ennoblements prior to 1473), the phenomenon increased significantly during the reigns of Antoine (1508-1544) and Charles III (1545-1608). 3 The oldest ennoblement letters still in our possession do not mention any grant of arms, but the latter were granted systematically from René I onwards. 4 The form of the letters patent was established during his reign and remained the same under René I, Nicolas d'Anjou, and René II. The initial was ornate but the emphasis was on the representation of the coat of arms of the new nobleman. Emblazoned into the text, the coat of arms was painted on the bottom right and protected by a fold. 5 From Antoine's reign onwards, the ducal coat of arms adorned the initial and the model was fixed once and for all, reaching a certain form of perfection under Charles III. 6

Metz, imperial city, armorial city. The patriciate as the 'sign director' of urban theatre. Well-known thanks to particularly active research since the second half of the 20 th century, the city of Metz in the Middle Ages provides an ideal setting for an exploration of the 'heraldisation' 1 of its urban environment between the 13 th and 15 th centuries. Jean Schneider gave a precise and detailed presentation of socio-economic life in the city in the 13 th and 14 th centuries, as well as a careful description of the elite who presided over its destiny until 1552. 2 This has been completed by a number of works on the city walls, its urban monuments -whether ecclesiastical or secular -its stained glass windows, painted ceilings, etc., cross-referenced with ancient sources such as chronicles, in particular that of the merchant Philippe de Vigneulles, 3 as well as armorials. These publications have served to reconstruct -partially, but nonetheless evocatively -the city's urban heraldic landscape. Thus seen, Metz is a theatre for an entire 'show', skilfully staged by the urban elite. 4 After a brief presentation of the city, its ruling elite and their respective coats of arms, we will draw up a non-exhaustive inventory of the rare vestiges that have been partially preserved, as well as testimonies by contemporaries 5 giving an account of Metz's heraldic past. In this context of the 'show', separations between collective and individual, public and private, profane and sacred, ephemeral and perennial are artificial, but offer a convenient dialectic, once again opposing exterior and interior, shown and hidden, known and unknown; a dialectic that should nonetheless be nuanced as far as possible. The question of heraldic images and their 1 Here, 'heraldisation' is not the gradual transformation of a non-heraldic emblem into a coat of arms (see Arnold van Gennep,

Metz, imperial city, armorial city. The patriciate as the 'sign director' of urban theatre. Well-known thanks to particularly active research since the second half of the 20 th century, the city of Metz in the Middle Ages provides an ideal setting for an exploration of the 'heraldisation' 1 of its urban environment between the 13 th and 15 th centuries. Jean Schneider gave a precise and detailed presentation of socio-economic life in the city in the 13 th and 14 th centuries, as well as a careful description of the elite who presided over its destiny until 1552. 2 This has been completed by a number of works on the city walls, its urban monuments -whether ecclesiastical or secular -its stained glass windows, painted ceilings, etc., cross-referenced with ancient sources such as chronicles, in particular that of the merchant Philippe de Vigneulles, 3 as well as armorials. These publications have served to reconstruct -partially, but nonetheless evocatively -the city's urban heraldic landscape. Thus seen, Metz is a theatre for an entire 'show', skilfully staged by the urban elite. 4 After a brief presentation of the city, its ruling elite and their respective coats of arms, we will draw up a non-exhaustive inventory of the rare vestiges that have been partially preserved, as well as testimonies by contemporaries 5 giving an account of Metz's heraldic past. In this context of the 'show', separations between collective and individual, public and private, profane and sacred, ephemeral and perennial are artificial, but offer a convenient dialectic, once again opposing exterior and interior, shown and hidden, known and unknown; a dialectic that should nonetheless be nuanced as far as possible. The question of heraldic images and their 1 Here, 'heraldisation' is not the gradual transformation of a non-heraldic emblem into a coat of arms (see Arnold van Gennep,

Rituel essentiel de la monarchie française, le sacre est un spectacle qui, par sa mise en scène particulière, affirme symboliquement tant la continuité de l'institution que la légitimité du nouveau roi 1 . Ce théâtre du pouvoir se joue dans un décor, avec des accessoires et des acteurs, précisément détaillés dans l'Ordo 2 . Les pairs de France y sont des acteurs majeurs 3 . Cependant, contrairement aux pairs ecclésiastiques, à partir du XV e , les pairs laïcs « réels » ont disparu et sont remplacés par des truchements. Ce sont dès lors des princes du sang ou des seigneurs de premier plan qui tiennent symboliquement le rôle des anciens pairs dans une cérémonie qui, selon Philippe Contamine, est devenue « un spectaculaire trompe-l'oeil. » 4 C'est précisément parce qu'ils sont désormais choisis que l'observation et l'examen de ces « acteurs » se révèlent particulièrement intéressants. Ce choix a en effet une portée politique réelle dont les changements dans la longue durée, précisément du sacre de Louis XI en 1461 à celui de Louis XVI en 1775, sont révélateurs de l'évolution à long terme de la monarchie française. Dans cette période, treize rois ont été sacrés et soixante-six pairs laïcs différents sont intervenus. Une approche prosopographique permettant de questionner les liens familiaux et les réseaux est donc nécessaire. Si l'ensemble des soixante-six personnalités recensées doit être pris en compte, il est indispensable de limiter cette présente étude et de la concentrer sur un nombre limité d'individus. Il nous est apparu que le cas des princes lorrains issus de la seconde maison de Vaudémont pourrait être significatif (annexe 1). Sur l'ensemble de la période étudiée, ils représentent en effet 15,15 % du total des pairs laïcs, seuls les Bourbon (45,45 %) sont nettement mieux représentés. En ce qui concerne ces derniers, la mort du dernier Valois, Henri III (1589), et l'avènement d'Henri IV (1594) permettent de distinguer deux périodes distinctes. Les pairs laïcs de la maison de Bourbon sont douze avant 1589 et dix-huit après 1594, l'accession de leur maison au trône de France marque donc un réel tournant. Si l'on tient compte de cette même césure, les dix « lorrains », qui n'apparaissent qu'à neuf sacres (de celui de Louis XII en 1498 à celui de Louis XIV en 1654) sur les treize mentionnés, se répartissent d'une manière bien différente : neuf avant 1589 et un seul après 1594 (annexe 2). Mais la temporalité de la présence lorraine au sacre est différente et doit se décomposer en trois périodes. La première est celle d'une nouvelle entrée de la 1 Sur ces questions en général : ABELES Marc, « Mises en scène et rituel politique : Une approche critique »,

One of the most important events in the foreign policy of the
English Kingdom in the second half of the XV century was the French
expedition of Edward IV in 1475. The number of troops that went on a
campaign and its financing, it would seem, obliged the organizers of the
expedition to achieve significant results. However, the expedition ended
without starting. Its result was the signing of the treaty of Picquigny, which
not only actually determined the vector of further development of the
foreign policy of the English Kingdom in the last quarter of the XV century,
but also caused an ambiguous reaction from contemporaries. The most
interesting thing to consider in this study is the assessment of the contract by
the English society, which was conditionally divided into opponents (critics)
and beneficiaries of the agreement in Picquigny. Among the consistent
opponents, the Duke of Gloucester and Baron Hastings can be distinguished,
whose knightly positions did not allow compromise with the traditional
enemy. The position of the Burgundian side is presented in the form of
testimonies of the Burgundian knights Jean de Haynin and Olivier de La
Marche, as well as the court chronicler Jean Molinet. The main source for
reconstructing events from the French side is the memoirs of Philippe de
Commynes, a confidant of Louis XI. At the same time, a critical assessment
of the treaty from the French side can be found in the records of the
chronicler Thomas Basin.

Французская экспедиция Эдуарда IV 1475 г. завершилась подписанием неоднозначного договора в Пикиньи, который фактически определил дальнейшую внешнюю политику Англии последней четверти XV в. "Великое предприятие" Эдуарда IV было завершено без единого сражения, и заключение столь спорного соглашения вызвало неоднозначную оценку у современников, что представляет большой интерес для исследования.

On 2 May 1490, a Holland-Habsburg army of 6,000 men led by Albrecht of Saxony, commander of Roman King Maximilian of Austria, deployed from Gouda to attack Montfoort and its castle of viscount Jan of Montfoort. This was done as part of the Jonker French War, a conflict in which the Burgundian-Habsburg authority was under pressure. The siege lasted almost four months. Only mediation by Burgundian high lords, who were related to Jan van Montfoort, led to an honourable surrender. This essay analyses why the siege cost the Dutch-Habsburg power so much trouble. One factor of importance was the good defensive position of the small town with its wide moats, between the river Hollandse IJssel and swampy moorland.

In plaats van zich verder op de traditionele lakennijverheid en -handel te focussen, was Brugge zich vanaf het einde van de veertiende eeuw gaan toeleggen op kwaliteitsproducten o.a. op de wapenindustrie. 1 Zelfs andere steden en vorstendommen, als bv. Rijsel en Namen bestelden er vuurmonden. Uiteraard vormde de Honderdjarige Oorlog een belangrijke stimulans voor die wapennijverheid. Brugge, maar ook Damme en Sluis leverden belangrijke hoeveelheden smeedijzeren en bronzen vuurwapens aan de hertogen van Bourgondië en later ook aan Maximiliaan van Oostenrijk. Zo leverde de Bruggeling Willem Nelle reeds in 1406 21 ijzeren vuurmonden aan het hertogelijk leger, dat in Picardië tegen de Engelsen vocht. Hubrecht Porre, kanonmaker uit Brugge, was in 1415 in staat om in één keer vijftig kleine artilleriestukken te maken voor een totaal gewicht van 9920 pond. 2 In dit artikel focussen wij ons vooral op de jaren dertig van de vijftiende eeuw met eerst de jaren van voorspoed, daarna de voor Brugge ongunstige vrede van Atrecht van 1435 -die de handel met Engeland kortwiekte -, de mislukte belegering van Calais in 1436 en de daaropvolgende opstand tegen Filips de Goede tot 1438, jaren ook van gestegen voedselprijzen, van hongersnood en pest. Uit de rekeningen van de hertogelijke algemene ontvanger in Rijsel blijkt duidelijk dat Filips de Goede in 1431 heel wat bestellingen voor vuurwapens in Brugge liet plaatsen: "à Henry de Tenremonde, qu'il avoit payé pour avoir amené deux tonneaulx de salpestre de Bruges à Lille'. 3 » "à Pietre De Leestmakere 4 , marchant de-1

Ce n'est que progressivement qu'émergent les institutions urbaines autonomes. Les rois-comtes ont favorisé leur capitale régionale. Ils accordent au XIII e siècle « les franchises et libertés de la cité de Mâcon 1 » Les franchises établissent pour les citoyens l'avantage de pouvoir régler les différends commerciaux entre eux ; ils obtiennent de régler le gros des affaires courantes et accèdent à une forme de pouvoir supérieur par l'exercice de la justice 2 . La charte fait une mention allusive aux boni homines, un Conseil de prud'hommes qui procède à des arbitrages 3 . À l'origine un petit groupe formé de quelques-uns des habitants « les plus riches, les plus distingués et les plus puissants » et de chevaliers. Toutefois aucune commune n'est établie à Mâcon 4 , la ville reste dirigée par le prévôt royal, d'origine noble puis bourgeoise 5 . Officier subalterne investi d'une responsabilité judiciaire, administrative et militaire, il domine le Conseil des boni homines. Ces dispositions du XIII e siècle, confirmées en 1317, évoluent peu à peu. En février 1347, les bourgeois obtiennent de pouvoir s'assembler, sous le contrôle des officiers du roi, « en un lieu convenable de la ville toutes les fois et autant de fois qu'il leur plaira, pour parler, conseiller et ordonner au profit commun des habitants 6 ». Ils obtiennent également la possibilité de pouvoir élire (« eslire entre eulx ») six prud'hommes résidant en ville nés dans le royaumece qui constitue une rupture avec les boni homines choisis pour moitié parmi les chevaliers et les bourgeois. Seule la plus grande et saine partie des citadins, une élite 7 , peut prétendre au consulat. Les élections désignent également le procureur-syndic de la ville. Ces avancées se conjuguent avec l'éloignement de la puissance royale alors que Jean II de Berry reçoit le comté en apanage. En 1363, les consuls obtiennent que quatre d'entre eux disposent de la puissance des six 8 . Ils peuvent se réunir, à partir de 1366, sans en appeler au bailli ou aux officiers royaux 9 . La querelle intervient alors que la capitale du bailliage est transférée depuis 1359 à Saint-Gengoux-le-National, une opportunité dont se saisissent les bourgeois pour solliciter le roi 10 . Leur victoire débouche sur davantage d'autonomie 11 alors que leur sécurité passe par le duc de Bourgogne capitaine de la province du Lyonnais. 12 Ces avancées sont complétées en 1367 par le droit d'élire des consuls nés en dehors du royaume 13 . L'élargissement du corps politique ne se fait pas en direction des maîtres des métiers mais de l'Empire. Les indices d'une querelle, entre maîtres des métiers et la plus grande et saine partie des habitantspeut-être aussi sur le poids que représente la charge de consulsont visibles dans les retards mis dans l'application du texte. L'année suivante les citadins « n'osent élire 14 » (1368) les consuls et cherchent un accord. Faut-il voir dans la réponse trouvée, le patronage d'Alphonse Chevrier conseiller du roi, l'une des « personnes les plus notables et les plus sages du royaume 15 » ? Les élus seront des citadins nés pour moitiés dans 1 Vidimus du roi Philippe VI : le document confirme les franchises économiques (liberté de circulation des biens et des personnes), l'assouplissement des contraintes seigneuriale sur le marché de la terre, l'adaptation des banalités, la mutation des droits seigneuriaux en taxes, la gestion des affaires et des conflits commerciaux. Certains articles placent ces franchises après 1239. Dans le Mâconnais Saint-André obtient une charte de Philippe-Auguste ( † 1223) en 1188 et Prissé de Louis IX en 1243. 2 AMM, AA 2/1 (6 février 1347). Les malfaiteurs « doivent être jugés par les citoyens ». Ibid., « au conseil et à l'arbitrage de prudhommes ». 4 Ibid., « pour ce ils n'ont ou doivent avoir autre corps ni commune ». 5 Ibid., BB 2, f° 14v° (25 septembre 1366), Simonet de Berzé, damoiseau. 6 Ibid., AA 2/1 (6 février 1347). Ils restent cependant sous le regard des officiers royaux : « appelés avec eux notre bailli ou son lieutenant ou notre juge mage ou notre procureur ». 7 Ibid., AA 2/5 (1367), « pour ce qu'ils sont un assez petit nombre qui arrivent (« choient ») à l'élection et qui sont suffisants au dit fait » 8 Ibid., AA 2/4 (7 juin 1363). 9 Ibid., BB 2, f° 6r° (25 février 1366). 10 Ibid., « C'est le mémoire des besognes qui sont à faire pour la ville de Mâcon, en France, […] Item, que le roi nous octroie que les consuls se puissent assembler sans appeler le bailli, le juge ou le procureur du roi, car le bailli prend trop excessivement de la licence qu'il en donne. » En effet, le bailli demande 20 £ t. pour les lettres de confirmation de l'élection des consuls. 11 Ibid., f° 19r°, f° 21r° (1366), lutte et arrestation des consuls par le bailli sur le fait de la capitainerie. 12 Ibid., f° 13r°-14r° (12 août 1366), contre le routier nommé l'Archiprêtre. 13 Ibid., AA 2/5 (16 décembre 1367). 14 Ibid., AA 2/6 (1368), « nourrir une bonne paix et avoir ensemble tranquillité sur ce ». 15 Louis CAROLUS-BARRE, « Deux conseillers du roi au XIV e siècle : Guy et Alphonse Chevrier », Bibliothèque de l'école des chartes, 101, 1940, pp.49-76. le royaume et dans l'Empire 16 . Enfin, les consuls s'entourent de conseillers en nombre variable 17 . Ces apports garantissent assez de libertés personnelles, économiques et judiciaires, pour que se forme une communauté urbaine solide 18 . Elle parvient à imposer à l'évêque, autre personnage fort de la ville, la reconnaissance des privilèges municipaux 19 . La mise en place d'un gouvernement propre à la ville lui donne une personnalité collective permanente. Elle peut posséder, gérer et défendre un patrimoine ; elle tient des comptes, lève et utilise l'argent des impositions directes et indirectes ; exerce la justice. La première mention des Etats du Mâconnais 20 date en 1367. La pratique consultative qui s'y exerce est inspirante 21 . À cette date, une « plus grant et saine partie » des habitants et bourgeois de la cité émerge et se distingue du « commun ». Elle est composée des citoyens les plus actifs et les plus capables d'agir en politique et sur l'économie. Ces individus « tiennent la main » des autorités requérantes. Partie la plus fortunée et la mieux informée de la communauté urbaine son rôle délibératif se révèle autour d'expressions telle : « se consente ». En son sein seront choisis les échevins. La cité redevient sa capitale et le point de convergence de nombreux officiers. Le bailliage fait retour en juin 1373 à Mâcon. La prévôté n'en est qu'une subdivision. Le bailli tient la cour du bailliage au château comtal sur le plateau de la baille. On y croise son lieutenant, le receveur du roi au bailliage, le procureur du roi, le juge mage, les gestionnaires du domaine 22 , des commissaires 23 , le maître des ports et des passages 24 , mais encore le maître de la monnaie de Mâcon, des avocats et des conseillers, des sergents. Le visage de ces officiers change au grès des oppositions partisanes et des relégations. Ils sont français, dans la mouvance de la maison d'Orléans jusqu'en 1417, puis bourguignons à compter de cette date jusqu'en 1422. On note une pause, en 1423, lorsque la ville est soustraite aux querelles des princes 25 et placée sous la tutelle du duc Amédée VIII de Savoie ( † 1451). À partir de 1424, et jusqu'en 1478, les officiers sont officiellement bourguignons. 16 AMM, AA 2/6 (1368), 17 Ibid., BB 3, fol. 12v° (1370), « vénérable personne monseigneur Thomas de Châtillon, chanoine de Mâcon, conseiller de la ville » est un exemple parmi d'autres. 18 Ibid., AA 2/1 (6 février 1347), « tout ce qui est mis dans la paix et la sûreté de Mâcon ne peut être troublé par les gens d'armes ». 19 AMM, BB 12, fol. 126r°-127v° (14 mars 1419), per portam vici burgi novi, juramus quae libertates, previligia, statuta, consuetudines et jura dicte civitate observabimus toto posse portam burgi novi et aliam portam pontis matisconensis proximorem dicte ville cum cuibus earumdem manutenebimus more solito. 20 Claude Bernard, Mémoires historiques sur les Etats du Mâconnais, manuscrit, Mâcon, p. 3. 21 Voir aussi les démarches conciliaires dans l'Eglise. 22 Ordonnances des rois de France, p. (1346). Philippe VI institue deux maîtres des eaux et des forêts. 23 Ibid., p. (5 septembre 1386). En raison de plusieurs abus et d'une mauvaise gestion du domaine laissé en mauvais état, Charles VI nomme deux commissaires : Jean Saunier, maître des comptes ; Nicolas Mauregart, son trésorier ; AMM, BB 2, fol. 15r° (16 octobre 1366). 24 Ordonnances des rois de France, p. (21 novembre 1387). Le maître des ports et des passages du bailliage ne relève pas du bailli. 25 AMM, BB 13, fol. 55v°, fol. 70v°, fol. 79v° : les bourgeois prennent la décision « que l'on servira le premier jour de l'an qui sera demain [1423] monseigneur de Savoie . », fol. 80r°-81v°. Amé Macet prend possession pour le duc de la ville. MENTIONS 1 ère mention identifiée : 1370 -AMM BB 3, f 10v 1) Charles V autorise la levée du 16 e du vin (1374) Archives municipales de Mâcon, BB 3, f° 10v°, in folio, original papier. En raison de la grande mortalité qui règne à Mâcon, le clergé et les bourgeois de la ville envoient Robinet le messager à Avignon, auprès de l'évêque de Chalon, afin que ce dernier obtienne du saint Père une lettre d'absolution générale. « De p[ar]t les [con]seill[ers] de la ville de Mascon,

Dans le cadre de la guerre de Cent ans, les espions semblent sur tous les fronts en même temps. Ils pratiquent un renseignement intérieur et politique, extérieur et militaire. Pourtant, l’espionnage est-il une activité reconnue et légitime aux XIVe et XVe siècles ? Le renseignement au Moyen Âge est-il à la hauteur des enjeux qui dominent les relations entre les principautés et les États ? Répondre à ces questions, sur un mystère connu de tous, permet de saisir un espace multidimensionnel appelant des connaissances théoriques, stratégiques, technologiques, politiques ou économiques. Il en ressort que l’étude du renseignement ne peut se concevoir en dehors d’une étude globale. Au cœur de cette synthèse, l’hypothèse sous-jacente est que le renseignement perd de son aspect empirique pour devenir, au cours de la période considérée, une activité normée et régulée par le pouvoir. La principale difficulté rencontrée, lorsque l’on aborde pareille étude, est l’éloignement de la réalité du terrain et de l’aspect pratique de la captation de l’information. Cet inconvénient nous prémunit des faits trop anecdotiques autant qu’il nous oblige à adopter une certaine hauteur de vue au croisement des méthodes employées par le pouvoir pour arriver à ses fins. Pour répondre à ces questions, cette synthèse décline trois points : tout d’abord, l’existence d’une communauté du renseignement ; ensuite, l’ajustement de la réalité du terrain aux fins politiques par les actions politiques occultes ; enfin, la mise en place de normes qui régissent l’ensemble.

Penelitian ini bertujuan untuk mengeksplorasi pemanfaatan alat peraga pengajaran dalam meningkatkan kemampuan kognitif anak usia dini di TK Kristen Klodran. Pendekatan kualitatif dengan metode observasi, wawancara, dan dokumentasi digunakan untuk mengumpulkan data dari guru dan siswa. Hasil penelitian menunjukkan bahwa alat peraga pengajaran, seperti puzzle, kartu gambar, dan balok angka, berperan penting dalam membantu anak memahami konsep dasar, memecahkan masalah, dan meningkatkan daya ingat. Komunikasi positif yang dilakukan guru saat menggunakan alat peraga juga berkontribusi signifikan dalam menciptakan lingkungan belajar yang interaktif dan menyenangkan. Penelitian ini menyarankan agar guru lebih sering menggunakan alat peraga kreatif untuk mendorong perkembangan kognitif anak secara maksimal.
Kata Kunci: alat peraga, kemampuan kognitif, anak usia dini, pembelajaran, TK

ABSTRACT
Monetary Policy and the Rule of Law*
The translation of legal independence into actual independence is primarily
determined by the rule of law. Inspired by the economic growth literature,
where the role of institutions already is incorporated, we introduce Institutional
Quality Indicators that can be used as reasonable proxies for the rule of law in
a country. This idea can be seen as an important extension of the existing
empirical research about the relationship between inflation and the institutional
design of monetary institutions. With the rule of law factor we will get a better
expression of effective central bank independence. Transition economies like
former socialist economies in Europe are interesting candidates for the
examination of the relationship between the rate of inflation, central bank
reforms and the transition process. Legal Transition Indicators will be used as
proxy for the rule of law in these countries. The liberalization process seems
to be an important condition for the effectiveness of legal central bank
independence. With the Cumulative Liberalization Index we incorporate the
liberalization process into our analysis.
JEL Classification: D78, E58 and K42
Keywords: central banks, inflation, legal independence, reform and transition
economies
Sylvester C W Eijffinger
Department of Economics
CentER Tilburg University
PO Box 90153
5000 LE Tilburg
THE NETHERLANDS
Tel: (31 13) 466 2411
Fax: (31 13) 466 3042
Email: s.c.w.eijffinger@uvt.nl
For further Discussion Papers by this author see:
www.cepr.org/pubs/new-dps/dplist.asp?authorid=120432
Patrick Stadhouders
Van Lanschot Bankiers
Hoogvense straat 209
5013 CD Tilburg
THE NETHERLANDS
Tel: (31 13) 361 1680
Email: p.a.m.stadhouders@vanlanschot.com
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www.cepr.org/pubs/new-dps/dplist.asp?authorid=158366

Histories of the Burgundian composite dynastic state now take fuller account than they once did of the importance of representative assemblies under the Valois dukes (1363-1477) and their Habsburg successors of the sixteenth century.1 Seen in a European context, the depth and diversity of the tradition of representative assemblies in the Low Countries is striking. Some of the earliest and most active of these bodies were to be found at the regional level, notably the Four Members of Flanders (which met on average 34 times per year in the Valois period), the Estates of Brabant (16 meetings on average per annum) or Holland (19 meetings on average per annum).2 Several of the regional Estates 1 For Richard Vaughan, whose work is still the most widely used general history, the role of the Estates was simply "administrative and financial, rather than political": Vaughan, Philip the Good. The Apogee of Burgundy, 2nd ed. (Woodbridge, 2002), p. 197. Reflecting their original research as historians of the Estates, Walter Prevenier and Wim Blockmans placed greater weight on the Estates in their joint history, The Promised Lands. The Low Countries under Burgundian Rule, 1369-1530 (Pennsylvania, 1999). The Estates figure most prominently, however,

Cet article est la présentation du procès pour sorcellerie de Regnault Robergeot (décembre 1480-janvier 1481) conduit par la justice temporelle de l’abbaye de Cîteaux, qui détenait cette compétence à Corcelles-lès-Cîteaux. Le document édité, conservé aux Archives départementales de la Côte-d’Or (11 H 450), contient le procès-verbal de l’interrogatoire du sorcier ainsi que la sentence le condamnant à être brûlé vif sur le bûcher. Ce procès, faisant suite à une première procédure (aujourd’hui perdue) menée par l’Inquisition dominicaine, offre un exemple rare de judiciarisation et de condamnation de la sorcellerie diabolique par l’ordre cistercien à la fin du Moyen Âge. Il donne ainsi l’occasion d’observer la circulation, la pénétration et l’adaptation de l’imaginaire du sabbat au cœur de l’ordre de Cîteaux. Il montre également que cette condamnation de la sorcellerie est intimement liée aux transformations de l’espace politique bourguignon à la fin des années 1470 ainsi qu’aux logiques d’affirmation de l’autorité et de la souveraineté du chef de l’Ordre des moines blancs durant l’abbatiat de Jean de Cirey (1476-1503).

This article analyzes the witchcraft trial of Regnault Robergeot, prosecuted between December 1480 and January 1481 by the secular justice of Cîteaux Abbey in Corcelles-lès-Cîteaux. The edited document, preserved at the Departmental Archives of Côte-d’Or in France (11 H 450), includes the transcript of Robergeot’s interrogation and ultimately, his death sentence by burning at the stake. This case, immediately preceded by a now-lost Dominican Inquisition procedure investigating the same matter, is a rare example of the Cistercians’ involvement in prosecuting satanic witchcraft in the late Middle Ages. It reveals the spread and evolution of the concept of the Witches’ Sabbath within the Cistercian Order. Additionally, the trial reflects the political changes in Burgundy during the late 1470s and highlights the efforts of Jean de Cirey, head of the Order of the White Monks (1476-1503), to assert his authority and sovereignty.

This article analyzes the witchcraft trial of Regnault Robergeot, which took place between December 1480 and January 1481 under the secular jurisdiction of Cîteaux Abbey in Corcelles-lès-Cîteaux. The edited document, preserved at the Departmental Archives of Côte-d'Or in France (11 H 450), includes the transcript of Robergeot’s interrogation and ultimately, his death sentence by burning at the stake. This case, preceded by a lost Dominican Inquisition investigation, offers a rare example of Cistercian involvement in prosecuting satanic witchcraft in the late Middle Ages. It reveals the spread and evolution of the concept of the Witches’ Sabbath within the Order of Cistercians. The trial also reflects Burgundy's political changes in the late 1470s and highlights the efforts of Jean de Cirey, head of the Order of the White Monks (1476-1503), to assert his authority and sovereignty.

The study examined the moderating role of audit committee financial literacy on earnings management and the value of quoted Nigerian banks. Correlation research design was adopted to define the structure and strategy of the study, while the target population was quoted Nigerian deposit money banks as at 31 st December, 2020. Out of the 19 banks 14 were purposively chosen based on their complete annual reports over the period of the study (2016-2020). Regression analysis was adopted in analyzing the collected data. Thus, the study found a positive and significant relationship between accrual earnings and returns on assets, and real earnings and returns on assets of the banks. However, audit committee financial literacy was found to negatively moderate earnings management and the value of the banks. This signifies that, the higher the audit committee members with financial literacy the lower the practice of earnings management among the banks. Therefore, the board of Nigerian quoted deposit money banks should increase the number of audit committee members with financial literacy skills. This can minimizes the practice of earnings management by the managers, hence improve firm value.

Korrespondenzen waren in der Frühen Neuzeit ein Leitmedium der diplomatischen Kommunikation, denn die Gesandten waren dazu angehalten, ihre Auftraggeber und weitere Personen über ihre Tätigkeit und das Gastland regelmäßig zu informieren. Meist taten sie das in Briefform, das heißt, sie verschriftlichten ihre Nachrichten, versahen sie mit einer individuellen Adresse, unterschrieben sie und verschickten sie verschlossen. Die Kommunikation folgte dabei der Logik von Schreiben, Antwort und Gegenantwort, war also in ihrem Wesen bidirektional und seriell in Form eines Briefwechsels bzw. Briefverkehrs. Es handelte sich um eine wechselseitige persönliche Kommunikation mit Texten über räumliche Distanzen hinweg, zeitversetzt und zwischen Abwesenden. Aus diesem Grund bestand eine Nähe zur Rhetorik, von der man sich erst im 18. Jahrhundert distanzierte 1. Das "Gespräch" fand allerdings auf einer fiktiven Basis statt, denn der Diplomat übermittelte dem Empfänger eine Nachricht ohne direkten Kontakt, was andere Formen der Kommunikation, etwa Mimik und Gestik, ausschloss. 2 Gleichzeitig sind die materiellen Dimensionen der Briefkommunikation zu berücksichtigen, die mit der Mündlichkeit verschmolzen und die kommunikative Struktur des "Gesprächs" modifizierte, weshalb sich schriftliche Mitteilungen von mündlichen unterscheiden: Die Vermischung aber bringt Dinge zueinander, die nicht eigentlich zusammenkommen können: ‚Gespräch' impliziert Mündlichkeit, Flüchtigkeit, Einfluss des Performativen, Schrift' hingegen Distanz, Reflexion, Unverbindlichkeit 3. "Korrespondieren", das etymologisch auf das mittellateinische "(cor)respondere" bzw. das französische "correspondre" (antworten) zurückgeht, bedeutete ursprünglich "zusammentreffen" oder "übereinstimmen", aber auch "in Briefwechsel stehen".